Activités de SIPAZ (Août – Octobre 2000)
30/11/20002000
02/01/20011995
1er janvier : Par le biais de la troisième Déclaration de la Jungle Lacandone, l’EZLN propose à la société civile la formation d’un Mouvement pour la Libération Nationale.
Mi janvier : Réunion entre le Commandement général zapatiste et le Ministre de l’Intérieur, Esteban Moctezuma Barragán.
9 février : Le gouvernement révèle l’identité supposée du sous-commandant Marcos et ordonne l’arrestation de dirigeants zapatistes. Plus de 20.000 indiens s’enfuient dans les montagnes par peur de l’armée mexicaine. A Mexico, des milliers de personnes manifestent leur opposition face à cette offensive militaire.
11 mars : Le Congrès de l’Union approuve la Loi pour le Dialogue, la Conciliation et la Paix Digne au Chiapas. Cette loi définit le cadre qui permettra de reprendre le processus de dialogue et conduit à la suspension des mandats d’arrêt ainsi que les opérations militaires contre les zapatistes tant que durera le dialogue. Elle crée la Commission pour la Concorde et la Pacification (COCOPA) dont l’objectif de faciliter le nouveau processus de dialogue et formée par des législateurs de tous les partis politiques représentés au sein du Congrès.
9 avril : Une première rencontre a lieu entre les zapatistes, la CONAI et la délégation du gouvernement à San Miguel, municipalité d’Ocosingo. La négociation se prolongera pendant plusieurs mois en dépit de multiples interruptions dans un village des Hauts-Plateaux du Chiapas, San Andrés Larráinzar, que les zapatistes ont rebaptisé Sacamch’en des Pauvres. Les négociations devaient être tenues dans le cadre de six tables de travail
- Table 1: Droits et Cultures Indigènes,
- Table 2: Démocratie et Justice,
- Table 3: Bien être et Développement,
- Table 4: Conciliation au Chiapas,
- Table 5: Droits de la Femme,
- Table 6: Fin des hostilités.
27 août-3 septembre : L’EZLN lance une consultation nationale et internationale pour définir l’avenir de sa lutte. Plus d’un million de personnes répondent, la majorité d’entre elles appuyant la conversion de l’EZLN en une force politique d’un nouveau genre.