ACTUALITE: La violence et les violations des Droits de l‘Homme au Mexique, sources d’inquiétude internationale
09/03/2016ACTUALITÉ: Visite du Pape François au Mexique: à bon entendeur, salut!
03/06/20162015
3 janvier: A San Cristobal de las Casas se clôture le Festival Mondial des Résistances et Révoltes contre le capitalisme au slogan «Où ceux d’en haut detruisent. Ceux d’en bas, nous reconstruisons.». Ce festival a éte organisé par le Congrès National Indigène et l’EZLN. Il s’être déroulé dans 4 états de la République mexicaine.
8 janvier: le Centre des Droits de l’Homme Fray Bartolomé de las Casas (CDHFBC) dénonce le mandat d’arrêt émis à l’encontre des membres de l’organisation Xi’Nich et des bases d‘appui de l’EZLN, présumés responsables du massacre de la communauté Viejo Velasco. Ce mandat d’arrêt n’a pas lieu d’être car en septembre 2014 ces membres ont obtenu un recours juridique (amparo) les protégeant contre toute arrestation. De plus, le Ministère public n’a pas recueilli les élèments probants adéquats et suffisant qui prouvent l’existance du délit ni la presumée responsabilité des indigénes. Le CDHFBC indique que «l‘enquete du Bureau du Procureur General de la Justice de l’etat du Chiapas est incoherante, car ce sont les victimes qui sont accusées.»
9 janvier: au moins 900 policiers délogent le campement instalé par des ejidatarios [petits paysans] de San Sebastián Bachajón à l’entrée du parc écotouristique de Agua Azul.
24 janvier: le Peuple Croyant du Diocèse de San Cristóbal de Las Casas effèctue une pèlerinage à travèrs les rues de la ville en mémoire de don Samuel Ruíz García, ex evêque du Chiapas, décédé en 2011, et pour marquer leur engagement en faveur de la défense de la Terre-Mère.
5 février: dans le cadre de l’anniversaire de l’adoption de la Constitution mexicaine, les parents des 43 normaliens d’Ayotzinapa (état de Guerrero), ainsi que des membres d’organistions des Droits de l’Homme, d’églises, d’organisations rurales syndicales et sociales participent à la présentation publique de l’initiative d’un Constituant Citoyen Populaire [une nouvelle constitution qui repondrait aux intérêts des citoyens et respècterait leurs droits sociaux, économiques et politiques].
14 février: le Comité des Droits de l’Homme de base du Chiapas Digna Ochoa indique avoir reçu la copie d’une lettre adressée au pasteur de Simojovel, Marcelo Pérez Pérez, signée par Juan Carlos Salinas Prieto, représentant du service géologique mexicain et de l’entreprise Geoquímica y Perforación SA de CV (GYMSA). Dans cette lettre, il lui demande d’intervenir auprés des représentants des communautés “pour avoir accés à leurs territoires communaux et privés” où, dans un délai de 3 mois ” il prevoit réaliser la cartographie géologique de la région”.
23 février: Le Centre des Droits de l’Homme Fray Bartolomé de las Casas appelle à une action urgente quant au déplacement forcé d’un groupe d’indigènes tojolabales du village Primero de Agosto, dans la municipalité de Las Margaritas. Ce déplacement fait suite aux agressions reçues par des membres de la Centrale Independante Ouvriere Agricole Rurale Historique (CIOAC-H), qui sont, dans la région, protégés par le gouvernement municipal.
25 février: Le Centre des Droits de l’Homme Fray Bartolomé de las Casas publie un bulletin qui fait part des menaces et des harcèlements qu’ont reçus des habitants de El Rosario et Nuevo Paraiso. Ces communautés appartiennent au Comité du Bon Gouvernement de La Garrucha (J, situés dans la municipalité d’Ocosingo.
3 mars: l’ejido Misopa Chinal, dans la municipalité de Tila, dénonce la Comission Nationale Forestiére (CONAFOR) pour être entré sur ses terres communes afin d’y effectuer des études et des explorations. Cet ejido est membre des Peuples Unis Pour la Défense de l’Energie Electrique (PUDEE) et adhérant a la Sixiéme declaration de la Selva Lacandona [Sexta].
6 mars: Le Centre des Droits de l’Homme Fray Bartolomé de las Casas dénonce le fait que les familles déplacées du village Primero de Agosto, dans la municipaté de Las Margaritas, se trouvent dans des “conditions précaires” alors que le “gouvernement du Chiapas ignore les engagements qu’il avait pris”.
12 mars: Le Centre des Droits de l’Homme Fray Bartolomé de las Casas dénonce le harcèlement du Comité du Bon Gouvernement zapatiste de la Realidad par l’armée mexicaine. Récemment, en ce lieu, une école et une clinique ont étés inaugurés.
21 mars : les ejidatarios de San Sebastián Bachajón dénoncent que plus de 600 membres des forces publiques ont mis le feu à leur siège régional. Ce siège avait été construit “ pour continuer à protéger les terres et exiger le retrait du mauvais gourvenement”. Deux journalistes indépendants dénoncent eux aussi avoir été attaquées par des membres du commissariat officiel de l’ejido alors qu‘ils couvraient l’évènement. Ils disent avoir été encerclés , detenus, frappés et menacés avec des machettes pour remettre leur appareil photo, un telephone portable et un trépied.
Du 23 au 26 mars: pélerinage du Peuple Croyant, de Simojovel à Tuxtla Gutiérrez. Cette action pacifique, sert à réclamer la fermeture des bars, la fin des assasinats, de la prostitution, du narcotrafic et des narcopolitiques.
7 avril: la page web de l’EZLN est piratée. Quelques jours auparavant, l’EZLN avait étonnamment, annoncé que début mai aurait lieu le séminaire intitulé “ La pensée critique face à l’hydre capitaliste”.
8 avril: annonce de la création du Collectif des Défenseurs des Migrants et Refugiés (Codemire) formé de 28 maisons et auberges pour migrants. Dans ce cadre, le Plan Frontiere Sud, lancé par le président Enrique Peña Nieto en juillet 2014 est rejeté.
13 avril: Le Peuple Croyant de Simojovel dénonce l’augmentation des menaces et harcèlements contre leur pretre, le père Marcelo Perez, ainsi que contre des membres du Conseil Paroissial et du Peuple Croyant de cette même ville.
16 avril: le gouverneur Manuel Velasco Coello annonce le remplacement de son secrétaire général du gouvernement, Eduardo Ramírez Aguilar par le partisant du PRI Juan Carlos Gómez Aranda.
23 avril: Le Comité des Droits de l’Homme Fray Pedro Lorenzo de la Nada dénonce les menaces reçues par leur défenseur Manuel Hernández Aguilar, originaire de Betania, dans la municipalité d’Ocosingo.
2 mai: Au caracol d’Oventik, l’EZLN rend hommage au philosophe Luis Villoro Toranzo, décédé en mars 2014 , et à José Luis Solís López, dit maître Galeano, assasiné en mai 2014 à La Realidad.
Du 03 au 09 mai: A lieu le Séminaire “La pensée critique face à l’hydre capitaliste” organisé par l’EZLN à San Cristobal de Las Casas. Tout au long de la semaine, plus de 500 personnes du Mexique et d’autres pays y participent.
11 mai: Le Comité de Bon Gouvernement du Caracol de la Garrucha dénonce deux agressions: l’une dans le village El Rosario, dans les territoires récupérés de la municipalité autonome San Manuel, et l’autre dans le village Nueva Paraíso, dans la municipalite autonome Francisco Villa.
12 mai: La Caravanne nationale pour la défense de l’eau, du territoire, du travail et de la vie, organisée par la tribu Yaqui de Sonora arrive à San Cristóbal de las Casas.
13 mai: des associations de quartier et des associations des Droits de l’Homme déclarent que depuis le début de l’année, l’entreprise de construction Peje de Ojo fait pression sur les habitants du quartier residentiel FSTSE 2001 à San cristobal de las Casas. Ces derniers qui défendent la zone humide de la montagne Maria Eugenia ont subis des agressions physiques et ont fait l’objet de menaces à leur intégrité physique. De plus, l’entreprise les a menacé de porter plainte à leur encontre.
18 mai: l’affrontement entre des habitants de San Antonio Chimalapa, organisme de la municipalité de San Miguel Chimalapa, et des habitants de l’état du Chiapas engendre deux bléssés et quatres detenues.
23 mai: environ 2000 personnes (habitants de la communauté La Pimienta et des membres du Peuple Croyant) organisent un pélerinage de Simojovel jusqu‘à la dite commauté où deux enfants sont morts et 29 autres ont étés hospitalisés suite à une vaccination. L’objetif est de protéster contre les institutions de la santé publique et de dénoncer l’offre de compensation de 5000 pesos offèrte par le gouvernement du Chiapas aux familles concernées.
19 juillet: plus de 3 millions d’habitant(e)s du Chiapas élisent 122 maires et 41 députés locaux. Les journées précédant le scrutin sont marquées par des actes violents, principalement entres les partisants du PRI et ceux du Parti Vert. Ces deux partis gagnent dans 91 des 122 municipalités. Les partis Chiapas Uni et Bouger le Chiapas, financés par le gouvernement de l’état, gagnent dans 18 municipalités. Les mécontentements face à ces resultats génèreront, lors du second semestre, des blocus et des manifestations, parfois violentes dans plusieurs partie de l’état.
27 juillet: l’EZLN annonce via internet le lancement du deuxieme niveau de la petite école zapatiste.
27 juillet: réunion entre les communautés appartenant au Congrés National Indigene (CNI) du Chiapas et des adhérant(e)s à la Sexta dans la commune de Cruzton (municipalité de Venustiano Carranza).
28 et 29 juillet: Quelques 5000 personnes participent au pélerinage pour la paix, pour la vie, contre la violence et la spoliation organisé par l’equipe pastorale, des diacres et des coordinateurs de la Mission Tojolab’al.
2 aout: les ejidatarios de la communauté Cuauhtémoc Cardenas, dans la municipalité de Palenque, signalent que deux véhicules de la police municipale sont passés dans leur communauté. Cela est interprété comme “un mécanisme de provocation qui cherche à terroriser la communauté afin de freiner leur lutte pour la Terre-Mère et la vie. “
3 aout: Le centre des doits de l’Homme Fray Bartolomé de Las Casas annonce que les familles deplacées de Banavil, dans la municipalité de Tenejapa, retournent provisoirement sur leurs terres pour y travailler “ sans que l‘état mexicain ne leur garantisse les conditions minimum de securité”.
Du 14 au 18 aout: les bureaux de SIPAZ à San Cristóbal de Las Casas sont cambriollés à deux reprises.
17 aout: les 17 familles tojolabales deplacées du village Primero de Agosto déclarent avoir reçu de nouvelles menaces et harcèlements sans que les trois niveaux du gouvernement n’en tiennent comptes.
18 aout: des adhérant(e)s à la Sexta de San Sebastián Bachajón signalent que trois de ses six prisionniers politiques ont été liberés, suite à un recours juridique dans lequel il est admis que leur détention etait illegale et qu’ils ont subi des tortures.
18 aout: L’EZLN dénonce la libération des deux accusés pour le meutre de maître Galeano, Jose Luis Solís López, commis en 2014 à La Realidad, dans la municipalité de Las Margaritas.
24 aout: Le Peuple Croyant de Simojovel déclare que suite aux élections ils vivent “ sous tension et dans un faux calme. Il estime que c’est en silence et avec plus de précautions, que quelques liders du PRI continuent à s’organiser afin de trouver le bon moment pour agresser le Père Marcelo Perez ou les membres du Conseil Paroissial.”
9 septembre: Le Centre des Droits de l’Homme Fray Bartolomé de Las Casas dénonce les menacées de mort et d‘agressions physiques reçues depuis quelques mois par les bases de soutien de l’EZLN dans la communauté Tzakukum, (municipalité de Chalchihuitán).
Du 10 au 11 septembre: Alejandro Díaz Sántiz, détenu dans la prison de San Cristóbal de Las casas, est transfére prés de Tapachula en même temps que 389 autres prisonniers de 13 prisions differentes.
D’aprés le Groupe de Travail “ Nous ne sommes pas tous” (GTNET), lors de cette opération, ce sont les détenus considérés “trés dangereux” qui sont transféres. Le GTNET estime que c’est une “ vengeance politique du mauvais gouvernement contre Alejandro, afin de le punir pour avoir soutenu d’autres prisonniers et pour les avoir conscientisé.”
20 septembre: Dans la communauté Masoja Shucja, (municipalité de Tila), a lieu une commémoration en hommage aux personnes assasinées et disparues entre 1994 et 1999 dans la région zone basse de Tila.
10 et 11 octobre: plus de 200 personnes venant de villages indigènes du Chiapas se retrouvent à Acteal, dans la municipalité de Chenalhó, lors du forum l’Autre Justice.
20 octobre: L‘organisation de la Sociéte Civile Las Abejas et le Centre des Droits de l’Homme Fray Bartolomé de las casas assistent à une audience publique devant la Commission Interamericaine des Droits de l’Homme (CIDH) à Washington (Etats-Unis) au sujet de l‘impunité du massacre d’Acteal. Las Abejas déclarent: “devant le cynisme del l’Etat Mexicain qui nie sa responsabilité dans le massacre d’Acteal, […] nous N’ acceptons PAS de conclure un accord à l’amiable avec lui.”
21 octobre: la police arrête Arturo Ortega Luna, activiste opposé à la construction du barrage hydrolique Chicoasen II et avocat des ejidatarios concernés par ce barrage. Le Centre des Droits de l’Homme Fray Bartolomé de Las Casas signale que cette arrestation fait suite à la plainte déposée par la Comission fédérale d’électricité (CFE) qui “cherche à criminaliser la contestation face aux abus du gouvernement”.
Du 30 octobre au 3 novembre: les quatre familles deplacées de Banavil, dans la municipalité de Tenejapa, rentrent provisoirement chez elles pour la Toussaint.
3 novembre: des femmes et des hommes du troisième âge, qui s’opposent à la construction du barrage de Chicoasen II dans la municipalité de Chicoasen, entament une grève de la faim afin d’éxiger la libération de leur avocat Arturo Ortega Luna, detenu depuis le 21 octobre dernier.
13 novembre: les membres de l’organisation XINICH entament dans chacune de leurs communautés une journée de priéres et de jeûn, qui se repetera 13 dimanches consécutifs, en mémoire du massacre de Viejo Velasco perpetré 9 ans auparavant.
Du 13 au 15 novembre: les enseignant(e)s de la Coordination Nationale des travailleurs de l’Education (CNTE) organisent une manifestation auxquelles participent plus de 30 000 professeurs. Ils exigent “ l’annulation de la reforme éducative, celle de l’évaluation “punitive” [examen national des connaissances, aptitutes et compétences] et la libération de leurs prisonniers politiques”. Suite à ces manifestations, les evaluations seront reportées au mois de décembre.
19 novembre: les autorités de l’ejido de Tila dénoncent une opération “militaire, policière et paramilitaire “ coordonée sur leur territoire. La veille, les militaires et la police ont encerclé le village et ont mis en place des postes de contrôle aux entrées du village.
2 décembre: le Centre des Droits de La Femme du Chiapas, A.C. (CdmCh) dépose publiquement une plainte pour les menaces qu’il a reçues.
2 décembre: l’organisation de la Société Civile las Abejas d’Acteal dénonce le harcèlement de trois familles appartenant à cette organisation par un agent municipal et par l’assemblée du village de Los Chorros (municipalité de Chenalhó).
3 décembre: Environ mille habitants de La Pimienta, dans la municipalité de Simojovel, investissent la mairie et manifestent contre le manque de justice suite à la mort de 2 nourissons ainsi que les sequelles subis par 29 autres, à l’issu d’une vaccination par des produits deffectueux en mai dernier.
5 décembre: plus de 15 000 personnes, la plupart indigène, ainsi que des représentants de 7 états du Mexique et des représentants d‘Amérique centrale et du Sud, se rassemblent à San Cristobal de Las Casas pour annoncer publiquement le Constituant Citoyen populaire.
8 décembre: Alors qu’il manifestait avec des enseignant(e)s du Chiapas contre l’évaluation des performances, David Gemayel Ruiz Estudilllo, professeur de 23 ans du Syndicat National des travailleurs de l’education (SNTE), trouve la mort lors d’un affrontement avec la police.
9 décembre: Neuf municipalités de la Sierra Madre et du Soconusco déclarent que sur leurs territoires il n’y aura pas d’exploitatition minière ni de barrage hydrolique.
14 decembre: quatre personnes en civil s’introduisent par effraction et de maniere violente chez Julio César Ortega Oseguera, collaborateur du Centre indigène de Formation intergrale Fray Bartolomé de Las Casas – Unitierra Chiapas (CIDECI – Unitierra Chiapas) et membre de l’équipe de soutien de la Sexta. Au domicile, ils attachent et frappent son fils de 25 ans. Ils lui demandent où se trouve son père et lui disent qu’ils ont été payés pour le tuer. Aprés avoir passé en revu toute la maison et voler quelques objets sans grande valeur, ils ont quitté les lieux.
14 décembre: La chambre des députés approuve l’initiative de la loi sur les Zones Economiques Spéciales. Ces zones présenteraient des avantages fiscaux accordés à l’investissements et à l’emploi, pour le commerce exterieur et auraient un régime douanier particulier. L’objectif de tout cela, selon le gouvernement, serait de stimuler le developpement dans le sud du pays afin d’attirer des investisseurs.
16 décembre: avec l’accord de leur assemblée communale, des indigénes Ch’ols de l’ejido de Tila, récupérent les territoires sur lesquels se trouvent la mairie. Les protestataires déclarent que depuis plus de cinq décenies, ils se présentent devant diverses instances du gouvernement et qu’il n’ont jamais recu aucune réponse.
18 décembre: Le Centre des Droits de l’Homme Fray Bartolomé de las Casas fait part de la privation arbitraire de liberté et du vice de procédure lors de la détention de José Alfonso Cruz Espinosa. José Alfonso Cruz Espinosa appartient aux bases de soutien de l’EZLN.
20 décembre: les ejidatarios de Tila accusent le directeur de la police municipale de les avoir filmés alors qu’ils réaliseaient des travaux de nettoyages. “Ils se sont regroupés” pour manifester leur malaise “ et c’est alors que le directeur s’est enfuit à bord d’un taxi”. Rattrapé par les ejidatarios , il “ a sorti un pistolet” et a tiré sur l’un d’entre eux dans l’estomac. Ce dernier est en phase de rétablissement. Ils accusent le maire de Tila d’être en train de relancer le groupe paramilitaire Developpement, Paix et Justice avec plusieurs personnes des communautés de la région zone basse de Tila.
20 décembre: Des habitant(e)s de la communauté de San Isidro Los Laureles, dans la municipalté de Venustiano Carranza, décident de récuperer plusieurs terrains, dont la totalité s’élèvent à environ 165 hectares. Ces terres avaient été travaillés par leurs familles depuis 1940.
22 decembre: 18 ans aprés le massacre de 45 indigènes à Acteal, dans la municipalité de Chenalhó, l’organisation de la Société Civile Las Abejas organise un pèlerinage et une cérémonie pour commémorer les faits et dénoncer l’impunité qui régne encore sur le cas.
26 decembre: L’organisation de la Société Civile Las Abejas dénonce que des partisans du PRI, du parti vert écologique et des personnes en relation avec le gouvernement de la communauté Xunuch (municipalité de Chenalhó) ont coupé l’électricité à trois familles de la communauté de Kexaluk’um (même municipalité).