Activités du SIPAZ (de la mi-août à la mi-novembre 2017)
03/01/20182017
15/02/20182017
1er janvier : Le Congrès National Indigène décide de « nommer un Conseil indigène de Gouvernement constitué de représentant(e)s de chacun(e) des peuples, tribus et nations qui la composent. Ce conseil a pour vocation de gouverner ce pays et propose en tant que candidate indépendante aux élections présidentielles du Mexique de l’année 2018 une femme indigène du CNI ».
25 janvier : des membres du Peuple Croyant du diocèse de San Cristóbal de Las Casas organisent un pèlerinage. Ils proposent de « construire l’autonomie dans les communautés en intégrant les structures de gouvernement, en résistant aux méga-projets et en gagnant les gouvernements autonomes et communautaires, à la veille des élections de 2018 ».
6 février : l’ejido de Tila dénonce une tentative de kidnapping contre un commissariat communal et désigne comme responsables des habitants de la communauté voisine de Cantioc apparemment organisés par des consultants politiques du Parti Vert.
16 février : le Front Populaire de Défense du Soconusco 20 juin (FDPS) suspend les tables rondes qu’il maintenait jusqu’alors avec des représentants du gouvernement du Chiapas depuis octobre 2016 pour manquement à ses engagements. Et ce, jusqu’à ce que la mine « Casas Viejas » soit fermée et que treize concessions minières soient abrogées au sein de la municipalité d’Acacoyagua.
22 février : une dispute faisant suite aux élections dans la municipalité de Chenalhó cause la mort de deux personnes et fait plus d’une dizaine de blessés par balle. Des centaines de partisans de Rosa Pérez prennent d’assaut le bâtiment municipal que plus de cent employés municipaux et sympathisants de la mairie protégeaient jusqu’alors. Les témoignages mentionnent l’utilisation d’armes à feu et de gilets pare-balle. Près de 270 personnes déplacées de Colonia Puebla, qui étaient installées depuis mai 2016 dans le chef-lieu municipal de Chenalhó, se réfugient à San Cristóbal. Ils avaient fui Colonia Puebla suite à des menaces de la part de sympathisants de Rosa Pérez.
23 février : des membres du mouvement enseignant et populaire dénoncent la persécution à l’encontre du processus d’organisation communautaire de la municipalité de Tectapan qui fait également partie du Mouvement des Peuples Originaires en Résistance (MOPOR), face à l’intention du Ministère de l’énergie de mettre en place un consultation en vue d’octroyer des concessions minières et d’hydrocarbures qui affecteraient plus de 80 000 hectares.
7 mars : le corps de Lorenzo Sántiz Álvarez, fils du syndic de Chenalhó Miguel Sántiz Álvarez, est retrouvé dans leur commune d’origine de Santa Marta.
8 mars : dans le cadre de la Journée Internationale de la Femme à San Cristóbal de las Casas, des femmes demandent « justice pour les femmes, sanction pour les fonctionnaires qui manquent à leur devoir, et enquête approfondie pour chaque plainte et chaque cas de féminicide ».
Mars : dans le contexte de violence découlant du conflit post-électoral dans la municipalité de Chenalhó, la paroisse de San Pedro Apóstol ainsi que diverses organisations manifestent leurs inquiétudes et exigent de l’État que les groupes armés soient démantelés et que l’intégrité physique et la sécurité personnelle des habitants de la localité soient garanties.
16 mars : Emilio Jiménez Gómez, ejidatario de San Sebastián Bachajón et signataire de la Sixième Déclaration de la Selva Lacandona, est libéré de prison. Cela faisait deux ans et huit mois qu’il était incarcéré au motif d’agression, bien que la Sexta de San Sebastián Bachajón assure que sa détention était due à son opposition à l’expropriation des terres des paysans des Cascades de Agua Azul.
23 mars : Dans le cadre du vingtième anniversaire du Massacre d’Acteal et des vingt-cinq ans de l’organisation civile Las Abejas, une campagne nommée « Acteal : Origine, mémoire et espoirs » a été lancée.
28 mars : une centaine de policiers d’État délogent plus de 200 indigènes déplacés de la municipalité de Chenalhó alors que ceux-ci bloquaient le tronçon d’autoroute reliant San Cristóbal et Tuxtla Gutiérrez afin d’exiger du gouvernement le retour de 80 familles déplacées. La manifestation fait 14 blessés du côté des civils et, selon les autorités, de 13 membres des forces de l’ordre.
28 mars : Silvia Juárez Juárez, membre du Mouvement de Défense du Territoire Zoque, est libérée après 35 jours d’incarcération.
1er avril : le conflit post-électoral éclate de nouveau dans la municipalité d’Oxchuc, donnant lieu à l’arrestation de huit personnes, à des barrages routiers entre San Cristóbal de Las Casas et Palenque, ainsi qu’à des émeutes, des tirs et des explosions.
3 avril : cinq infirmières entament une grève de la faim à Tuxtla Gutiérrez pour exiger la réintégration sans condition de quinze travailleurs de la santé licenciés pour avoir organisé une manifestation, le paiement des salaires et des prestations légales, ainsi que l’approvisionnement en médicaments et matériels dans les hôpitaux et cliniques du Chiapas.
10 avril : des organisations et associations de quartiers de San Cristóbal de Las Casas organisent une manifestation pour exiger l’annulation de la concession octroyée à Femsa Coca-Cola ou au moins de mettre une limite à l’extraction d’eau dans l’usine de cette ville.
10 et 11 avril : le deuxième Forum de Défense de la Terre Mère et du Territoire a lieu au sein de la communauté indigène de Santa Lucía, dans la municipalité d’Ocosingo. Les participants expriment leur rejet d’une présence policière gouvernementale sur leurs territoires. Ils réaffirment qu’ils ne “permettront pas d’expulsions supplémentaires, ni l’imposition d’aucun projet contraire aux intérêts et décisions des communautés”.
12 avril : les infirmières terminent la grève de la faim qu’elles avaient commencée après avoir pu négocier plusieurs accords avec le gouvernement.
12 et 15 avril : le séminaire de Réflexion Critique “Les Murs du Capital, les Failles de la Gauche” est organisé à l’initiative de l’Armée Zapatiste de Libération Nationale (EZLN).
22 avril : deux reporters sont agressés, enfermés dans des toilettes et dépouillés de leur équipement de travail alors qu’ils couvraient un événement politique au cours duquel le sénateur du PRI Roberto Albores Gleason présentait son rapport de travail à Tuxtla Gutiérrez. Ces journalistes ont mis en évidence le fait que des milliers de femmes du programme gouvernemental Prospera avaient fait l’objet de menaces et d’intimidations pour y assister.
26 avril : le Comité pour la Promotion et la Défense de la Vie “Samuel Ruiz” manifeste son inquiétude “face à la stratégie mise en place par des mineurs en vue d’affronter des paysans de l’ejido Ricardo Flores Magón, dans la municipalité de Chicomuselo”.
28 avril : les infirmières de Tuxtla Gutiérrez déclarent se préparer à une nouvelle grève de la faim, suite au non-respect des accords conclus avec le gouvernement de l’état.
28 avril : des représentants des ejidos et des communautés zoques de Ixtacomitán participent à une “Marche pour la terre, l’eau et la vie”, afin d’exprimer leur rejet vis-à-vis de l’appel d’offre pour 84 500 hectares de terres au nord du Chiapas.
Du 2 au 12 mai : Léo Heller, Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droits à l’eau potable et à l’assainissement visite le Mexique. Au Chiapas, il assiste à plusieurs réunions avec les autorités gouvernementales ainsi qu’avec des activistes d’organisations non gouvernementales.
3 mai : le Centre de Droits de l´Homme Fray Bartolomé de las Casas (CDHFBC) note que, dans l’affaire concernant l’exécution illégale de l’indigène tzeltal Gilberto Jiménez Hernández en 1995 à La Grandeza (municipalité d’Altamirano), la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH) déclare “l’État mexicain responsable de violation du droit à la vie et aux principes d’égalité et de non discrimination, à l’intégrité personnelle et aux garanties et protections judiciaires, dans le cadre de la mise en place de la stratégie contre-insurrectionnelle déployée au sein du Plan de Campagne Chiapas 94”.
6 mai : on pénètre par effraction dans l’auberge pour migrants San Martín de los Porres, à San Cristóbal de las Casas. D’autres cas de violation de domicile ont été recensés dans des hébergements pour migrants que le diocèse met à disposition à Palenque, Salto de Agua, Comitán et Frontera Comalapa.
8 mai : le Front Populaire de Défense du Soconuso 20 de Juio (FPDS) dénonce des actes d’intimidation alors que ses membres se rendaient à une réunion avec le président municipal de Acacoyagua.
24 mai : les infirmières de Tuxtla Gutiérrez stoppent leur grève de la faim après une nouvelle série d’accords conclus avec le gouvernement d’État.
Du 26 au 28 mai : le Congrès National Indigène (CNI) constitue le Conseil Indigène de Gouvernement (CIG), composé 71 conseillers, et nomme María de Jesús Patricio Martínez (Marichuy), médecin traditionnel et indigène nahua de 57 ans originaire de l’État de Jalisco, en tant que porte-parole du CIG. Elle sera candidate à la présidence de la République pour l’année 2018.
28 mai : le domicile d’Alejandra Padilla García a été violé. La personne en question est membre de Semilla Digna, une organisation constitutive du Congrès National Indigène (CNI), et collaboratrice du Centre Indigène de Formation Intégrale Fray Bartolomé de Las Casas – Unitierra Chiapas (CIDECI – Unitierra Chiapas).
1er juin : des habitants de la communauté de Cruztón, dans la municipalité de Venustiano Carranza, demandent justice dans le cadre de l’assassinat dans cette même communauté de Rodrigo Guadalupe Huet Gómez, adhérent à la Sixième Déclaration de la Selva Lacandona, le 22 mai dernier.
Premiers jours de juin : l’Ejido Tila et l’organisation Peuples Unis pour la Défense de l’Énergie Électrique (PUDEE) dénoncent l’augmentation des tensions dans leur municipalité. Selon leurs dires, un groupe de 120 personnes en provenance de l’ejido de Tila et des ejidos alentours se sont rendus à Tuxtla Gutiérrez pour demander le retour du Conseil Municipal dans l’ejido de Tila, après avoir été délogé de la ville , selon eux, « parce qu’il s’agit d’hommes corrompus, d’assassins, de ravisseurs, parce qu’ils sont responsables des divisions, de l’addiction à la drogue, de l’alcoolisme et de la prostitution ». Cette manifestation a été mené par « Francisco Arturo Sánchez Martínez, fils d’Arturo Sánchez Sánchez, leader intellectuel du groupe paramilitaire Paix et Justice et neveu de Samuel Sánchez Sánchez, détenu dans la prison de El Amate pour avoir participé à la stratégie contre-insurrectionnelle dans les municipalités de Tila, Sabanilla et Tumbalá en 1996 ».
12 juin : le Congrès National Indigène (CNI) déplore “l’intensification de la répression à l’encontre de compagnons provenant des communautés où des conseillers ont été nommés afin de constituer un Conseil Indigène de Gouvernement pour le Mexique”. Selon ses dires, des menaces, des agressions et un assassinat auraient eu lieu dans quatre communautés du Chiapas.
22 juin : le mouvement indigène du Peuple Croyant Zoque pour la défense de la Vie et de la Terre organise un pèlerinage à Tuxtla Gutiérrez auquel participent environ six mille personnes.
1er juillet : la Caravane Sud-Sud-est des familles des victimes et étudiants solidaires des 43 disparus d’Ayotzinapa arrive à San Cristóbal de Las Casas.
Du 23 au 29 juillet : le festival intitulé “CompArte por la humanidad – Contra el capital y sus muros, todas las artes” a lieu au Chiapas à l’initiative de l’Armée Zapatiste de Libération Nationale (EZLN) a lieu un.
30 juillet : des habitants de l’ejido Tila organisent une marche pacifique et un acte politique afin de célébrer le 83ème anniversaire de sa fondation en tant qu’ejido. Ses résidents affirment “ne plus permettre la présence de partis politiques dans l’enceinte de l’ejido, pour élire leurs propres autorités à travers des coutumes et usages traditionnels”.
7 août : dans le cadre de la visite d’Enrique Peña Nieto à Chiapa de Corzo, lors de la “Journée Internationale des Peuples Indigènes”, 7 membres de la police fédérale sont agressés et emprisonnés par des villageois pendant six heures, après lesquelles ils sont relâchés. Après ces faits, quatre suspects sont incarcérés, malgré la promesse des autorités que ces troubles n’engendreraient pas de répression.
19 août : le Mouvement pour la Défense de la Vie et de la Terre (MOVEDITE) dénonce “les groupes politiques déguisés en associations civiles ou en fondations de charité, profitant de la misère des gens en la conditionnant au vote, corrompant ainsi ceux qu’ils prétendent défendre”.
7 septembre : à 23h49 heure locale un séisme de magnitude 8,2 sur l’échelle de Richter se produit au Mexique avec pour épicentre le golfe de Tehuantepec, à 143 kilomètres au sud-ouest de Pijijiapan, au Chiapas. Les zones côtières du Chiapas et du Oaxaca sont les plus touchées.
20 septembre : des représentants et délégué(e)s du Congrès National Indigène (CNI) dénoncent les menaces de disparition et d’assassinat dont la famille du conseiller de Pansutsteol, dans la municipalité de Tila a été victime.
Du 19 au 21 septembre : une rencontre intitulée “Aimons-nous, prenons soin les uns des autres et défendons notre foyer commun, notre Terre Mère” est mise en place à Candelaria, dans la municipalité de San Cristóbal de Las Casas.
26 septembre : des organisations civiles dénoncent “la reprise des activités minières dans la région de la Sierra Madre, suscitant toujours plus de divisions au sein des communautés et augmentant le risque d’affrontements et de harcèlements entre leurs habitants”.
1er octobre : en vue d’analyser les menaces que représentent les concessions minières pour les peuples locaux, une rencontre a lieu à Chicomuselo, dans l’ejido Grecia. Le jour suivant, un pèlerinage dénommé “Mouvement contre l’exploitation minière et la spoliation de la Terre” est organisée.
2 octobre : on entre par effraction dans le domicile de la défenseure des droits humains Guadalupe Núñez Salazar, conseillère au Conseil Indigène de Gouvernement.
10 octobre : la Campagne Populaire contre la Violence envers les Femmes et le Féminicide au Chiapas fait une déclaration au sujet du déclenchement de l’Alerte aux violences sexistes : “nous avons observé avec inquiétude que les représentants du Gouvernement du Chiapas ont politisé cette question afin de multiplier les candidatures, briguer des postes politiques et justifier la réorientation des budgets publics”.
14 octobre : María de Jesús Patricio Martínez, aspirante à la candidature de la présidence du Mexique et porte-parole du Conseil Indigène de Gouvernement commence une tournée dans les cinq caracoles zapatistes.
18 octobre : une personne originaire de la communauté de Canalumtic de la municipalité de Chalchihuitan est assassinée.
Début novembre : plus de 300 habitants de Chenalhó pénètrent dans la commune de Pom (Chalchihuitan) et incendient une maison, provoquant ainsi le déplacement de 670 femmes et 520 hommes de Chalchihuitán. Ces événements sont liés au conflit agraire relatif aux frontières entre les deux municipalités, remontant à 1973.
3 novembre : Monseigneur Rodrigo Aguilar est nommé évêque de San Cristóbal de las Casas.
Du 5 au 17 novembre : Victoria Tauli-Corpuz, Rapporteur Spécial des Nations Unies pour les Droits des Peuples Indigènes, réalise une visite officielle au Mexique via Mexico ainsi que les états du Guerrero, du Chiapas et de Chihuahua.
Du 15 au 17 novembre : Une mission d’observation est mise en place sur la Côte du Chiapas. On constate ainsi “une grave désinformation au sujet des critères et des procédures relatives à la distribution d’aides nécessaires au processus de reconstruction”. La mission remarque aussi “certaines discriminations et inégalités dans la répartition des aides”, ainsi qu””un grave manque de coordination de la part du gouvernement fédéral vis-à-vis des instances municipales et de la société civile”.
20 novembre : le Mouvement pour la Défense de la Vie et de la Terre (MODEVITE) se mobilise dans 11 municipalités et un ejido du Chiapas en faveur de la défense de la Terre Mère, pour une vie digne, et pour exiger le respect de la libre autodétermination des peuples indigènes.
21 novembre : un an après le déclenchement de l’Alerte aux violences sexistes au Chiapas, la Campagne Populaire contre la Violence envers les femmes et le féminicide déclare avoir documenté “119 morts violentes devant être enquêtées en tant que féminicides et 46 féminicides recensés; alors que le ministère public enregistre pour l’année 2017 (de janvier à octobre) 27 féminicides et 35 homicides volontairesQ.
27 novembre : des organisations civiles réalisent une Action urgente visant à prévenir les menaces pour la sécurité, la vie et l’intégrité des communautés de la région d’Altos dans le contexte du conflit agraire entre les municipalités de Chenalhó et Chalchihuitán.
4 décembre : alors que le maire de Chalchihuitán voyageait à Tuxtla Gutiérrez pour exiger du gouverneur le démantèlement des groupes armés aux frontières avec Chenalhó, ainsi que le retour des déplacés, lui et ceux qui l’accompagnaient furent retenus avant de pouvoir arriver à Chiapa de Corzo, afin d’éviter de compromettre la visite du président Enrique Peña Nieto.
5 décembre : on dénonce l’arrestation de plusieurs habitants de Chalchihuitán par des personnes armées qui ont aussi détruit la route principale de ce chef-lieu municipal pour en empêcher l’accès. Un accord est signé entre les autorités de chaque municipalité en vue de débloquer cette entrée en attendant la sentence du Tribunal agraire, bien que Chenalhó ait affirmé d’entrée de jeu qu’il prendrait “des mesures drastiques à l’encontre des personnes vivant à Chalchihuitán au cas où la sentence définitive ne lui était pas favorable”.
7 décembre : la paroisse de Chenalhó organise une marche témoignant de ses inquiétudes concernant la montée des violences dans la région. Plus de 50 organisations civiles remarquent qu’après l’éclatement de la crise, “des photos et des témoignages directs publiés dans la presse nationale donnent à voir des personnes armées et cagoulées. La présence de l’armée mexicaine et de la police d’État n’a pas été dissuasive et n’a été accompagnée d’aucune initiative en faveur du désarmement ou de mesures visant à protéger directement la population et préserver les possibilités de libre-circulation”.
10 décembre : la Société Civile Las Abejas de Acteal célèbre son 25ème anniversaire à Chenalhó.
13 décembre : la résolution du Tribunal Unitaire Agraire sur le conflit ayant éclaté entre Chenalhó et Chalchihuitán statue en faveur de Chenalhó. Elle prévoit une indemnisation aux paysans qui perdront leurs terres et leurs foyers à Chalchihuitán. De plus, les autorités s’engagent à construire 300 logements pour les personnes concernées.
16 décembre : lors du deuxième anniversaire de la création du gouvernement autonome de l’Ejido Tila, des milliers d’indigènes choles reçoivent la porte-parole du Conseil Indigène de Gouvernement (CIG), María de Jesús Patricio Martínez.
22 décembre : on célèbre le 20ème anniversaire du massacre d’Acteal dans la municipalité de Chenalhó, massacre qui, selon le Réseau Todos Los Derechos, “reste une affaire de justice non résolue mettant en cause la responsabilité de l’État mexicain”.
Du 27 au 30 décembre le festival des sciences intitulé “ConSciences pour l’Humanité” est convoqué au Chiapas par l’Armée Zapatiste de Libération Nationale (EZLN).