2020
12/01/20212020
12/01/20212020
3 janvier : Début d’un processus de recherche de personnes disparues dans la région de Tlapa de Comonfort dans la région Montaña, avec la participation d’éléments de la Garde nationale, du Ministère de la Défense Nationale (SEDENA), de la Commission Nationale de Recherche, et du bureau du procureur de l’état du Guerrero.
4 janvier : Le directeur général du journal Diario Alternativo reçoit de nouvelles menaces de la part de membres du crime organisé.
8 janvier : Les parents des 43 élèves disparus d’Ayotzinapa et le gouvernement fédéral acceptent de réintégrer le Groupe interdisciplinaire d’experts indépendants (GIEI) pour enquêter sur l’affaire.
13 janvier : des affrontements entre groupes criminels dans la municipalité de Zirándaro déplacent environ 500 personnes.
24 janvier : La Coordination Régional des Autorités citoyennes – Peuples Fondateurs (CRAC-PF) intègre 19 enfants dans la police communautaire de Chilapa.
29 janvier : Entre 100 et 200 habitants de Zihuaquio sont déplacés de force suite aux menaces de personnes appartenant à un groupe du crime organisé.
17 février : les porte-parole des cinq instances de justice de la Coordination Régionale des Autorités Communautaires – Police communautaire (CRAC-PC) dénoncent une campagne de diffamation et de disqualification de cette institution communautaire. Ils demandent aux députés locaux d’approuver la réforme de la loi 701, inclus dans « l’Initiative pour réformer la loi sur les droits des peuples autochtones et afro-mexicains du Guerrero ».
27 février : Des personnes déplacées des communes de Leonardo Bravo et Zitlala dénoncent que le gouvernement fédéral a retiré l’aide qu’il leur avait fournie pour payer leurs logement et nourriture.
14 mars : Dans le cadre du dialogue avec le peuple afro-mexicain, le président Andrés Manuel López Obrador tient un acte public à Cuajinicuilapa, au cours duquel les Afro et les peuples autochtones de la région de Costa Chica demandent une réelle reconnaissance de leurs droits et la création de nouvelles municipalités.
17 mars : premières actions en justice contre des fonctionnaires dans le cadre de l’enquête sur l’affaire Ayotzinapa. Le Bureau du Procureur général de la République (FGR) détient trois personnes qui auraient été impliquées dans des actes de torture contre des accusés dans le cas des 43 étudiants disparus à Iguala en 2014 ; et, le 26 mars, il envoie les trois fonctionnaires en prison.
28 mars : Un journaliste de la revue Proceso reçoit des menaces et fait l’objet d’une campagne de dénigrement, pour avoir rendu compte d’affrontements dans la Sierra.
2 avril : Le Centre des droits de l’homme de la montagne Tlachinollan et le Réseau Tous les droits pour tous (Réseau TDT) publient une action urgente en faveur des défenseurs, Teodomira Rosales et Manuel Olivares, du Centre Morelos.
16 avril : Durant l’émission radiophonique Tlaltoltlapalehuilistli « Les mots qui aident », Abel Barrera Hernández, directeur du Centre des droits de l’homme Tlachinollan, évoque les problèmes rencontrés par les communautés autochtones de la région Montaña en raison du coronavirus, y compris le risque de famine.
20 avril : La Cour Suprême de Justice de la Nation (SCJN) invalide les amendements à la loi 701 sur la reconnaissance, les droits et la culture des peuples et communautés autochtones de l’état du Guerrero faute de consultation préalable.
20 avril : L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’homme, un programme conjoint de l’Organisation Mondiale contre la Torture (OMCT) et de la Fédération Internationale des Droits de l’Homme (FIDH) se déclare préoccupé par les menaces des groupes armés à l’encontre du journaliste, Ezéquiel Flores et du défenseur des droits de l’homme. Manuel Olivares.
24 avril : Assassinat du délégué de la Commission de l’état du Guerrero pour les droits de l’homme (CDHEG), Eliseo Jesús Memije Martínez, ainsi que de son fils dans la communauté de Yetla, municipalité de Coyuca de Benítez, dans la région Costa Grande.
12 mai : Un groupe armé exécute Óscar Ontiveros Martínez, chef de l’opposition contre la société minière Media Luna, dans la ville de Real de Limón, municipalité de Cocula.
28 mai : 51 personnes (sur 605) qui travaillent pour la mine de El Carrizalillo sont infectées par Covid-19, ceci après que l’exploitation minière soit déclarée par le gouvernement activité essentielle.
6 juin : Détention de la défenseure des droits humains Kenia Inés Hernández Montalbán, membre du collectif Zapata Vive, dans l’état de Mexico. Elle est libérée sous réserves le 11 juin.
14 juin : Le Collectif contre la torture et l’impunité (CCTI) se déclare préoccupé par les menaces de mort contre la défenseure de l’environnement, Hercilia Castro Balderas.
28 juin : Le 25e anniversaire du massacre d’Aguas Blancas est commémoré sans avancées dans la recherche de justice dans cette affaire.
2 juillet : José Ángel Casarrubias Salgado, alias « el Mochomo », impliqué dans l’affaire Ayotzinapa, est libéré et de nouveau détenu.
7 juillet : L’Unité spéciale pour l’affaire Ayotzinapa du Bureau du procureur général (FGR) annonce l’identification de l’étudiant Christian Alfonso Rodríguez Telumbre, l’une des 43 victimes de disparition forcée en 2014.
8 juillet : arrestation de deux agents attachés à la police ministérielle fédérale, présumés responsables d’actes de torture dans l’affaire Ayotzinapa. Une procédure d’extradition de Tomás Zerón, ancien directeur de l’agence d’enquête de la PGR, lié à l’affaire, est également entamé.
12 juillet : Le Congrès National Indigène (CNI) dénonce les injustices et attaques armées, parfois mortelles, subies par les promoteurs et les communautés du Conseil Indigène et Populaire du Guerrero – Emiliano Zapata (CIPOG-EZ).
17 juillet : des habitants d’Alacatlatzala dénoncent des extorsions de la part de membres de la police ministérielle, dans la Haute Montagne de l’état.
3 août : Assassinat du journaliste Pablo Morrugares et de son garde à Iguala.
4 août : fusillades contre les bureaux du journal Diario de Iguala par des inconnus.
12 août : Le sous-secrétaire aux droits de l’homme, aux migrations et à la population appartenant au Ministère de l’intérieur, Alejandro Encinas, reçoit plus de 110.000 signatures de personnes réclamant justice dans l’affaire de la disparition et du meurtre du défenseur Arnulfo Cerón.
2 septembre : Des membres de divers groupes qui composent le Front Guerrero pour nos disparus organisent une manifestation à Chilpancingo pour exiger la vérité, la justice et la réparation des dommages aux gouvernements fédéral et de l’état dans les cas de plus de 600 personnes disparues.
3 septembre : Ejidatarios de El Carrizalillo ferment la mine Los Filos et annonce l’annulation de l’accord qu’ils avaient avec Leagold Mining Corporation et sa filiale Equinox Gold ; ils demandent au président Andrés Manuel Lopez Obrador de ne pas intervenir dans le conflit.
22 septembre : Le Réseau mexicain des personnes affectées par l’exploitation minière (REMA) dénonce un « acte de provocation » à l’entrée de la mine de Los Filos par des représentants de la société minière Equinox Gold, l’accès de celle-ci ayant été fermé par les ejidatarios de El Carrizalillo.
26 septembre : Six ans après la disparition des 43 étudiants d’Ayotzinapa, le président, Andrés Manuel López Obrador, et le sous-secrétaire aux droits de l’homme, Alejandro Encinas, présentent un rapport sur les d’avancées dans l’affaire.
28 septembre : des proches de prisonniers manifestent devant la prison située à Las Cruces, Acapulco, et demandent le licenciement du directeur de l’Acapulco Cereso, Justo Jiménez Loeza.
1er octobre : Une audience est organisée pour suivre et superviser les jugements d’Inés Fernández Ortega et Valentina Rosendo Cantús, rendus par la Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme (Coidh) en 2010. Le non-respect des dits jugements par l’État mexicain y est signalé.
11 octobre : Un an après la disparition et l’homicide du défenseur des droits de l’homme Arnulfo Cerón, des centaines de personnes manifestent dans la ville de Tlapa de Comonfort pour demander justice dans l’affaire.
15 octobre : Des proches des militants sociaux Bernardo Ranferi Hernández Acevedo et Rocío Mesino Mesino manifestent devant les installations du bureau du procureur général (FGE) de Chilpancingo pour exiger justice et punition pour les auteurs matériels et intellectuels de leurs meurtres.
19 octobre : arrestation, pour la deuxième fois, de la défenseure des droits humains Kenia Hernández, sans mandat d’arrêt, par des membres de la police fédérale et de la garde nationale.
20 octobre : Manifestation pour exiger de mettre fin aux violences faites aux femmes, suite au meurtre d’Ayelin Icaze, 13 ans, dont le corps avait été retrouvé la veille.
5 novembre : Meurtre du militant écologiste Juan Aquino González à Copalillo, où il administrait un parc écotouristique appartenant à un peuple autochtone.
13 novembre : Arrestation d’un militaire lié à l’affaire des 43 disparus d’Ayotzinapa, José Martínez Crespo, accusé des délits de crime organisé, d’homicide et de disparition forcée.
24 novembre : L’Assemblée consultative du Conseil national pour la prévention de la discrimination (Conapred) demande à la Commission nationale des salaires minimaux (Conasami) de fixer un salaire minimum pour les ouvriers agricoles.
1er décembre : Le juge du deuxième district de procédure pénale fédérale de l’État du Mexique ordonne l’emprisonnement définitif de José Ángel Casarrubias Salgado, « El Mochomo », pour sa participation présumée à l’affaire Ayotzinapa,
7 décembre : Le Centre des Droits de l’Homme Tlachinollan présente son XXVI rapport intitulé « Comme une nuit sans étoiles » concernant les activités du centre durant la période septembre 2019-août 2020.
20 décembre : Quatre Indiens Nahua, membres du Conseil Indigène et Populaire du Guerrero – Emiliano Zapata (CIPOG-EZ), sont assassinés sur la route fédérale Chilapa-Tlapa.