Activités du SIPAZ (De mi-août à mi-novembre 2022)
15/12/20222022
09/02/20232022
5 janvier : Des organisations européennes exigent la fin des attaques paramilitaires dans les communautés de Magdalena à Aldama.
7 janvier : Les corps des assassins présumés du journaliste Freddy López Arévalo sont retrouvés.
10 janvier : Le Congrès local nomme un conseil municipal provisoire à Oxchuc au milieu d’un incessant climat de violence.
11 janvier : Les membres d’une organisation appelée « Coordination des organisations pour l’environnement pour un meilleur Chiapas » (COMACH) bloquent les entrées et les sorties de San Cristóbal de Las Casas et exigent la libération de son dirigeant.
18 janvier : Des organisations internationales expriment leur inquiétude face à la vague de violence contre les peuples indigènes du Chiapas.
24 janvier : L’État mexicain présente des excuses publiques pour la disparition forcée d’ Antonio González Méndez en 1999.
27 janvier : Une vingtaine de migrants sont enlevés, agressés, blessés et plusieurs femmes sont abusées sexuellement par des hommes armés dans la municipalité de Huixtla.
5 février : escalade de la violence à Oxchuc. Des partisans présumés d’Hugo Gómez Santiz incendient plusieurs maisons situées au siège municipal.
9 février : la CNDH demande que des mesures de protection soient prises en faveur des migrants qui manifestent devant les bureaux de régulation de l’immigration à Tapachula.
10 février : La Commission nationale de recherche arrive à Pantelhó pour essayer de trouver 21 personnes disparues en juillet 2021 dans cette commune.
17 février : Environ deux mille indigènes organisent une marche dans la municipalité de Benemérito de las Américas pour exiger la fermeture de deux usines d’huile de palme.
21 février : Une nouvelle série d’attaques armées est dénoncée dans les limites en dispute entre les municipalités d’Aldama et de Santa Martha à Chenalhó.
22 février : Une manifestation contre la violence a lieu à San Cristóbal de las Casas après le meurtre de Paula Ruiz le 19 février dans cette même ville.
2 mars : L’Armée Zapatiste de Libération Nationale (EZLN) réapparaît publiquement en publiant le communiqué « Il n’y aura pas de paysage après la bataille » sur la guerre en Ukraine.
13 mars : Des milliers de zapatistes remplissent les rues de San Cristóbal de las Casas, Ocosingo, Palenque, Las Margaritas, Altamirano et Yajalón face à la guerre en Ukraine : “Contre toutes les guerres : tous les arts, toutes les résistances, toutes les rébellions !”
15 mars : on dénonce « des persécutions, des menaces et des intimidations » contre le curé Matías Rodríguez à Chicomuselo,.
20 mars : Des églises de différentes confessions religieuses réalisent un pèlerinage « pour la paix, pour la vie, contre la violence et la discrimination » à Las Margaritas après un affrontement en février qui s’est soldé par deux morts et plusieurs blessés.
24 mars : Le président du Mexique signe le « Décret par lequel une superficie de 102-26-09 hectares de l’ejido de Chicoasén est expropriée pour utilité publique” afin de construire une nouvelle centrale hydroélectrique à cet endroit.
3 avril: Le deuxième congrès zoque est organisé. Les participants dénoncent diverses menaces contre leurs vies et leurs territoire.
4 avril : Les élections extraordinaires sont suspendues dans deux des six municipalités où elles devaient avoir lieu suite au manque de conditions de sécurité.
14 avril: Des écologistes sont attaqués à San Cristóbal de Las Casas alors qu’ils avaient l’intention de tenir une réunion pour discuter sur la déclaration d’habitat critique en faveur des zones humides de montagne.
30 avril : un autre affrontement a lieu à San Gregorio Chamic, municipalité de Frontera Comalapa.
2 mai: Des membres de l’Organisation régionale des caféiculteurs d’Ocosingo (ORCAO) attaquent les communautés d’Emiliano Zapata et La Resistencia, situées dans la zone de Moisés Gandhi, provoquant le déplacement de plusieurs familles.
16 mai : la fin des violences contre les BAEZLN de Nuevo San Gregorio est exigée par des ONG.
17 mai : les frères Abraham et Germán López Montejo sont libérés après avoir passé 11 ans, 3 mois et 28 jours privés de leur liberté de manière arbitraire et illégale.
18 mai : un groupe d’environ 100 membres du groupe « El Machete » occupe les installations du Congrès de l’état du Chiapas.
21 mai : Face à la vague grandissante de violence, près d’un millier de personnes réalisent un pèlerinage pour la paix dans le nord de l’état.
1er juin : La criminalisation des défenseurs des droits humains de San Juan Cancuc est dénoncée.
2 juin : La « Rencontre 2022 Construire collectivement des chemins de paix avec justice » entre partenaires du Service Civil pour la Paix se termine par une conférence de presse.
4 juin : Un pèlerinage est organisé devant la prison de San Cristóbal pour exiger la libération de cinq indigènes Tzeltales de Cancuc.
7 juin : des journalistes de Tapachula quittent le pays suite à des menaces de mort.
8 juin : Le président municipal de Teopisca, Rubén de Jesús Valdez Díaz, est assassiné.
14 juin : Plusieurs personnes armées et cagoulées prennent le contrôle d’une partie de San Cristóbal de Las Casas pendant plusieurs heures, semant la terreur dans la population.
16 juin : Le Peuple Croyant et diverses organisations civiles réalisent un pèlerinage pour la paix à San Cristóbal de Las Casas.
17 juin : Des organisations et des groupes religieux lancent une déclaration commune : « L’augmentation de la violence au Chiapas est imparable”.
21 juin : le président du conseil municipal de Pantelhó, Pedro Cortés López, est arrêté avec une autre personne pour leur participation présumée à la disparition de 19 personnes.
30 juin : Les Brigades d’observation civile (BriCO) installées dans la communauté zapatiste de Nuevo San Gregorio sont temporairement suspendues en raison des menaces de mort reçues par les observateurs nationaux et internationaux à cet endroit.
1er juillet : Des habitants de Teopisca mettent en place des barrages sur certaines sections de routes de l’état pour exiger que l’ancienne conseillère municipale, Josefa Sánchez, soit nommée présidente municipale.
5 juillet : Des milliers de personnes convoquées par le Peuple Croyant du Diocèse de San Cristóbal effectuent simultanément des pèlerinages dans au moins 8 municipalités de l’état pour exiger la fin de la violence.
7 juillet : Des organisations de la société civile condamnent la criminalisation du père Marcelo Pérez après qu’un mandat d’arrêt ait émis contre lui.
14 juillet : la CIDH visite des communautés affectées par la violence à Aldama, Chalchihuitán et Chenalhó.
15 juillet : Affrontements entre groupes du crime organisé dans les municipalités de La Trinitaria et Frontera Comalapa.
19 juillet : Le Centre des droits humains Fray Bartolomé de las Casas dénonce le déplacement forcé de 6 familles zapatistes et l’incendie de leurs maisons et biens dans la municipalité autonome de Comandanta Ramona.
25 juillet : Un groupe de 3 000 à 4 000 personnes de diverses nationalités quitte Tapachula pour Huixtla où se trouvent les bureaux du Centre d’assistance intégrale au transit frontalier (CAITF) afin d’obtenir des permis leur permettant de transiter par le Mexique.
29 juillet : Des éléments de la police municipale lancent des gaz lacrymogènes contre des membres du Syndicat indépendant des travailleurs municipaux de la mairie de San Cristóbal.
30 juillet : L’ejido de Tila marche pour commémorer le 88e anniversaire de la reconnaissance de ses terres communales.
11 août : Une conférence de presse est organisée dans le cadre du 13e anniversaire de la libération des auteurs matériels du Massacre d’Acteal.
12 août: Des habitants de Teopisca recommencent un barrage routier total sur le tronçon fédéral Teopisca-Comitán.
17 août : Le Ministre de la Défense Nationale rapporte qu’en coordination avec l’armée de l’air mexicaine, ils ont saisi un avion provenant d’Amérique du Sud qui contenait environ 136 kilos de cocaïne.
30 août : les habitants de Teopisca détiennent des militaires et fonctionnaires dans des barrages routiers. Ils sont réprimés avec des gaz lacrymogènes.
18 septembre : L’Assemblée du Mouvement des femmes pour la défense de la Terre mère et de nos territoires organise une réunion et dénonce le contrôle du crime organisé dans leurs territoires.
20 septembre : Plus d’un millier d’hommes et de femmes font un pèlerinage à Bachajón, dans la municipalité de Chilón, et demandent la libération immédiate de neuf dirigeants et défenseurs communautaires injustement emprisonnés.
21 septembre : Roberto Flores, journaliste et directeur du site « Chiapas Denuncia ¡Ya ! », est porté disparu.
29 septembre : Des habitants de la communauté de Santa Martha dans la municipalité de Chenalhó rapportent des coups de feu, des incendies de maisons et le déplacement de 32 familles, en plus de 4 morts.
9 octobre : Un affrontement éclate entre deux groupes de civils armés dans la commune de Jiquipilas.
21 octobre : la possible réactivation illégale des activités minières à Chicomuselo est dénoncé.
2 novembre : Des groupes féministes, des proches de victimes de féminicides et le grand public dénoncent l’augmentation de la violence contre les femmes au Chiapas.
13 novembre : Affrontement à Ocozocuautla. Un groupe d’hommes armés attaque des soldats. Au moins quatre policiers étatiques ont été blessés. On rapporte aussi un civil blessé et un autre mort.
18 novembre : Un bateau transportant une trentaine de migrants chavire au large de Puerto Arista, faisant sept disparus et un mort (une fillette de 9 ans).
19 décembre : Un an après l’attaque armée et le déplacement forcé de 5 familles à Nueva Palestina, Ocosingo, les victimes exigent la libération de Versaín Velasco García et l’apparition de Fredy Gómez Santiz.
22 décembre : La commémoration des 25 ans du massacre d’Acteal et le 30e anniversaire de la formation de la société civile de Las Abejas sont célébrés à travers diverses activités.