2024
14/01/20252024
14/01/20252024
5 janvier : Les citoyens et la Résistance Civile de Mixtequila bloquent l’autoroute La Ventosa-Mixtequilla pendant deux jours, exigeant plus d’informations sur le parc industriel « Pôle de développement » que le gouvernement fédéral prévoit d’installer à Mixtequilla.
8 janvier : 36 communautés indigènes et agraires de la Sierra Norte du Oaxaca, regroupées dans l’Union des communautés de la Sierra Juárez (UCOSIJ), exigent que le gouverneur Salomón Jara Cruz abroge la loi qui cherche à privatiser les terres communales et ejidales au profit de mégaprojets.
10 janvier : Le Congrès de Oaxaca élit Michel Julián López comme nouveau chef de la Commission du Oaxaca pour la recherche des personnes disparues.
27 janvier : Des membres de la Résistance civile pacifique de Mixtequilla sont arrêtés après leurs protestations contre l’imposition d’un « Pôle de développement ».
27 janvier : Une manifestation contre la gentrification et la dépossession a lieu dans la ville de Oaxaca. Six militants sont arrêtés et relâchés entre 24 et 48 heures plus tard. La manifestation, sous le slogan « Oaxaca n’est pas une marchandise », a critiqué l’augmentation du coût de la vie et la dépossession territoriale.
30 janvier : David Hernández, défenseur zapotèque et leader de l’opposition au corridor interocéanique, est reconnu coupable du délit de dommages. L’Assemblée des peuples autochtones de l’Isthme dénonce la criminalisation de ses dirigeants.
7 février : David Hernández Salazar est condamné à 46 ans et six mois de prison, à une amende et à des dommages et intérêts.
7 février : Une jeune femme est assassinée à Miahuatlán. Cela porte le nombre total de meurtres de femmes à 13 depuis le début de l’année, et le nombre total de crimes contre les femmes à 122 depuis le début du mandat du gouverneur Salomón Jara.
14 février : Des éléments de la Marine (Semar) et de la police de l’état expulsent violemment près de 50 cheminots retraités qui protestaient sur les voies ferrées interocéaniques à Matías Romero (Isthme de Tehuantepec). Deux dirigeants ferroviaires sont arrêtés.
18 mars : Palemón Vásquez Cajero, professeur de la section 22 du CNTE et militant en faveur de l’éducation indigène, est assassiné dans la communauté de Santa Elena Comaltepec, dans la municipalité de Jamiltepec.
3 avril : 11 communautés zapotèques des vallées centrales du Oaxaca et organisées dans le Front « Non à l’exploitation minière pour un avenir pour tous » obtiennent la suspension immédiate des concessions minières sur leurs territoires, affectées par le projet minier « San José » de Fortuna Silver Mines (FSM) à San José del Progreso.
21 avril : Le Réseau national des avocats autochtones exprime son inquiétude face aux récentes nominations de candidats autochtones, car il observe une « tendance utilitariste de l’identité autochtone par le biais d’auto-identifications ».
27 mai : Le Comité Gobixha pour la défense intégrale des droits de l’Homme AC (CODIGODH) dénonce le raid et le vol de ses bureaux dans la ville d’Oaxaca de Juarez.
13 juin : Après 10 ans de détention préventive et une longue lutte du collectif Mazatèques pour la Liberté et des habitants d’Eloxochitlán à Flores Magón, Alfredo Bolaños, Fernando Gavito et Francisco Durán sont libérés.
18 juillet : Le défenseur communautaire de Santiago Amoltepec, Lorenzo Santos Torres, sa femme et sa fille sont exécutés et brûlés vifs à Ejutla de Crespo, dans la région des hauts plateaux du sud de l’état du Oaxaca.
11 septembre : Le Centre des droits de l’homme et de conseil aux peuples autochtones (Cedhapi) informe que le défenseur des droits humains Daniel Bautista Vásquez a été retrouvé mort à Villa de Etla. Il était porté disparu depuis le 31 août 2024 à Tlaxiaco.
25 septembre : Les autorités municipales et agraires et les membres du Front « Non à l’exploitation minière pour un avenir pour tous » exigent que la PROFEPA mène une enquête rapide et exhaustive sur la rivière El Coyote ; ainsi que des sanctions contre l’entreprise minière Cuzcatlán, qu’ils accusent d’être responsable d’un nouveau déversement de déchets toxiques dans la dite rivière.
4 octobre : L’avocate mixe Sandra Domínguez Martínez et son mari disparaissent dans la Sierra Mixe d’Oaxaca. Ils ont été vus pour la dernière fois dans la communauté de María Lombardo, municipalité de San Juan Cotzocon.
5 novembre : Les sœurs et militantes Adriana et Virginia Ortiz García, défenseures des peuples indigènes Triqui, sont abattues dans le centre-ville de Oaxaca de Juárez, après avoir été interceptées par deux hommes à moto alors qu’elles arrivent à leur domicile.