2023
25/01/2024ACTUALITÉ : Élections 2024, au milieu des balles ?
08/03/20242023
2 janvier : Tlachinollan publie un bulletin intitulé « Entre le spectacle éphémère et la violence permanente » dans lequel il oppose le « rêve doré dont des milliers de touristes nationaux et étrangers ont profité » lors du Nouvel An à Acapulco et la violence existant dans la périphérie et dans d’autres régions de l’État.
11 janvier : Des journalistes manifestent à Chilpancingo et Acapulco pour exiger que les gouvernements étatique et fédéral intensifient la recherche du journaliste Jesús Pintor Alegre et des administrateurs de la page Facebook, Fernando Moreno et Alan Gracía, disparus depuis décembre sans doute par un groupe du crime organisé.
24 janvier : La Commission mexicaine pour la défense et la promotion des droits de l’Homme (CMDPDH) présente son dernier rapport « Épisodes de déplacements internes forcés au Mexique 2021 ». Dans le cas du Guerrero, l’état le plus touché au niveau national, elle a documenté 7 épisodes de déplacement, avec 1 793 personnes déplacées et au moins 6 communes touchées.
4 février : l’organisation Red Solidaria Decada Contra la Impunidad rapporte que sa secrétaire exécutive, María Magdalena López Paulino, a reçu un message « intimidant et menaçant » via les réseaux sociaux à partir d’un compte anonyme.
19 février : dans le cadre de la Journée de l’Armée au Mexique, environ 150 proches de victimes de la Sale Guerre manifestent devant les installations du Sixième Bataillon du Génie de Combat, à Chilpancingo. Leurs revendications : que l’armée de l’air mexicaine divulgue les noms et le nombre de personnes jetées à la mer lors des vols de la mort ; et que ceux qui ont ordonné ces actions qui, selon eux, ont conduit à la disparition de plus de 600 personnes soient punis.
21 février : le Centre des Droits Humains de la Montagne Tlachinollan présente son XXVIII rapport intitulé « 43 : le naufrage de la Vérité », en référence au cas de la disparition forcée de 43 élèves de l’École Normale Rurale d’Ayotzinapa à Iguala en septembre 2014.
1er mars : Hugo Humberto García de León, sous-sergent d’infanterie de l’armée mexicaine recoit une peine de 20 ans de prison et est destitué de son poste pour les délits de torture, viol, vol et violation de domicile commis contre Inés Fernández Ortega, une femme indigène Me’phaa de la municipalité d’Ayutla de los Libres, ceci 21 ans après les faits.
22 mars : Neuf policiers du Guerrero sont arrêtés pour leur participation présumée à la disparition forcée de 43 élèves de l’école normale rurale d’Ayotzinapa en septembre 2014. ce sont des « boucs émissaires », affirment des membres de leurs familles.
15 avril : la 38e assemblée du Conseil régional des autorités agraires pour la défense du territoire (CRAADET) a lieu à San Luis Acatlán. Environ 150 personnes appartenant à 22 centres agricoles participent à cette assemblée et s’engagent à protéger les fleuves et à prévenir la détérioration de la biodiversité.
28 avril : Des maires de la zone Tierra Caliente et de la région Nord rencontrent la gouverneure Evelyn Salgado pour parler de l’insécurité qui règne dans l’état.
21 juin : le Bureau du Procureur général (FGR) demande et obtient à nouveau des mandats d’arrêt contre 16 militaires qui seraient impliqués dans la disparition des 43 étudiants d’Ayotzinapa.
Du 21 au 23 juin : huit corps et 70 restes osseux sont retrouvés dans des tombes clandestines dans la région des montagnes du Guerrero.
25 juin : Gualberto Ramírez, ancien responsable du SEIDO, est arrêté, accusé de torture dans l’affaire Ayotzinapa.
28 juin : Face au report du début du procès en faveur du défenseur Arnulfo Cerón, les membres de la famille lancent une campagne pour réclamer justice dans le cas de sa disparition et assassinat.
6 juillet : une marche est organisée à Tlapa de Comomfort pour réclamer justice dans l’affaire Gaspar, un enfant décédé du fait d’une balle perdue.
12 juillet : le président Andrés Manuel López Obrador (AMLO) se prononce sur les actes de violence survenus au cours des jours précédents dans la capitale du Guerrero, Chilpancingo et reconnait que la violence dans cet état « ne va pas disparaître comme par magie ».
15 juillet : le journaliste Nelson Matus Peña est tué dans le port d’Acapulco. Il était rédacteur en chef du portail Lo Real de Guerrero, une référence pour les rapports de police ou note rouge à Acapulco et au Guerrero.
25 juillet : Le Groupe interdisciplinaire d’experts indépendants (GIEI) formé par la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme (CIDH) pour donner suite à l’affaire Ayotzinapa présente son sixième et dernier rapport.
31 juillet : les membres du Conseil des Ejidos et des Communautés qui s’opposent au barrage de La Parota (Cecop) commémorent le 20e anniversaire du début de leur lutte contre ce projet hydroélectrique qui devrait être construit sur la rivière Papagayo.
5 août : Deux ans après la disparition de Vicente Suástegui, ses proches continuent d’exiger la présentation en vie du défenseur des droits humains et membre du CECOP.
17 août : Trois membres du CIPOG-EZ sont kidnappés sur la route vers Chilapa, au Guerrero.
26 septembre : A l’occasion du 9e anniversaire de la disparition des 43 élèves de l’École normale rurale d’Ayotzinapa à Iguala, AMLO assure qu’une enquête « approfondie » et « sérieuse » est en cours. Cependant, la veille, il avait tenu une réunion avec les parents des élèves normaux disparus qui s’est soldée par un désaccord.
15 octobre : La Coordination Régionale des Autorités Communautaires-Police Communautaire (CRAC-PC) célèbre son 28ème anniversaire avec un événement dans la municipalité de Tlacoapa.
9 novembre : des proches dans l’affaire Ayotzinapa dénoncent une entrave à la justice devant la CIDH.
28 novembre : quatre journalistes sont attaqués à Chilpancingo.
10 décembre : Les autorités communautaires de 112 villages des municipalités d’Heliodoro Castillo et San Miguel Totolapan dénoncent l’enlèvement de 18 habitants des communautés Barranca de Velázquez, Coronillas et San Bartolo dans la Sierra du Guerrero par un groupe armé appartenant à la “Familia Michoacana”.