ARTICLE : Sur la « finca » du Chiapas et le système capitaliste néolibéral – Séminaire de réflexion critique “Les murs du capital, les brèches de la gauche”
06/07/2017ACTUALITE : Mexique – la thématique indigène de retour dans l’agenda politique ?
11/10/2017PRESENCE ET ACCOMPAGNEMENT INTERNATIONAL
CHIAPAS
Hauts Plateaux
- En mars, des organisations civiles (dont le SIPAZ) et la paroisse de Chenalhó ont organisé plusieurs réunions d’analyse du conflit généré par les élections municipales de 2015 dans cette municipalité afin de rechercher des solutions pacifiques.
- Ce même mois, nous étions présents lors du lancement de la campagne « Acteal: Origine, Mémoire et Espoir ». Celle-ci a été organisée dans le cadre du 20eme anniversaire du massacre d’Acteal (1997) et du 25eme anniversaire de la fondation de l’organisation Société civile Las Abejas. Nous avons également assisté à la célébration organisée dans le cadre de la commémoration mensuelle de ce massacre dans cette même communauté.
- Du 4 au 6 avril, nous avons assisté à une série d’événements organisés par le Peuple Croyant de Simojovel, y compris la nomination de deux diacres permanents, et la célébration du 15e anniversaire de l’ordination sacerdotale du prêtre Marcelo Pérez Pérez.
- Au début du mois de mai, avec la présence de notre direction internationale, nous avons eu des réunions avec le Père Marcelo et les membres du conseil paroissial de Simojovel, dans la ville du même nom, ainsi qu’avec le conseil d’administration de la Société Civile Las Abejas à Acteal, municipalité de Chenalhó .
Zone frontière
- En mars, des réunions conjointes et bilatérales ont été organisées avec divers acteurs civils et religieux de la la région pour discuter du contexte qui y prévaut.
Caracoles / EZLN
- Pendant la période couverte par ce bulletin, nous avons visité 3 des 5 Caracoles Zapatistes au moins une fois.
- Du 12 au 15 avril, nous avons assisté au séminaire Réflexion critique « Les murs du capital, les brèches de la gauche » qui a eu lieu à San Cristobal de las Casas, et qui a réuni des membres de l’Armée Zapatiste de Libération Nationale (EZLN), du Congrès National Indigène (CNI), ainsi que plusieurs intellectuels et militants nationaux et internationaux.
Femmes
- En février et en mai, nous étions présents lors des assemblées de représentantes de la Coordination diocésaine des femmes (CODIMUJ) à San Cristobal de Las Casas.
- Le 8 mars, dans le cadre de la Journée Internationale de la Femme, nous avons accompagné la manifestation qui s’est tenue à San Cristobal de Las Casas ainsi que le pèlerinage organisé par les femmes de la Société Civile Las Abejas dans la municipalité de Chenalhó.
- Fin mars, nous avons reçu la visite de membres du Réseau de Femmes Syndicalistes qui nous ont annoncé le début de la grève de la faim que plusieurs infirmières étaient sur le point de réaliser à Tuxtla Gutierrez. Elles nous ont aussi fait part de la situation de harcèlement vécue par des marchandes ambulantes qui ont été expulsées du centre de Tuxtla Gutierrez.
Événements
- En mars, nous avons assisté à la conférence de presse qui a eu lieu à San Cristobal de Las Casas, dans le cadre de la journée nationale « Les victimes du terrorisme d’Etat sont du peuple, nous ne nous arrêterons pas de lutter jusqu’à ce que nous les trouvions ». Elle était convoquée par le Comité des familles de disparus « Jusqu’à ce que nous les trouvions » et par le Front National de Lutte pour le Socialisme (FNLS)
- Nous avons participé à l’Assemblée des représentants du Peuple Croyant en mars.
- En mai, nous avons assisté à la conférence de presse « CIDH : État mexicain, responsable de crimes contre l’humanité commis par l’armée mexicaine ». Celle-ci avait été organisée par le Centre des Droits de l’Homme Fray Bartolome de Las Casas pour donner à connaître le rapport No. 51/16 portant sur l’exécution extrajudiciaire de Gilberto Jimenez Hernandez, indigène tzeltal et victime de déplacement forcé en raison d’un raid militaire, le 20 février 1995 dans l’ejido la Grandeza, municipalité d’Altamirano.
OAXACA
- En février, nous avons effectué un voyage d’une semaine à Oaxaca pour partager des informations sur la situation socio-politique ainsi que les processus de défense et les alternatives qui sont en cours de construction dans cet état. Nous avons rencontré plusieurs organisations dans la ville de Oaxaca: le Centre régional des droits de l’Homme « Bartolomé Carrasco Briseño » (Barca DH); Brigades de Paix Internationales (PBI – Oaxaca); Services pour une éducation alternative (EDUCA, A.C.); Témoin pour la paix (Witness for Peace); Comité 25 Novembre (Codigo DH); Consortium pour le dialogue parlementaire et l’équité au Oaxaca, dont le siège a par ailleurs accueilli la présentation de notre livre « Lutter avec un coeur de femme ». A Paso de la Reina, dans la municipalité de Jamiltepec, nous avons rencontré les membres du Conseil des Peuples en Défense du Río Verde (COPUDEVER). Nous y avons présenté publiquement le documentaire « Que le le cœur ne soit pas divisé » que nous avions produit avec le groupe Koman Ilel dans le cadre de notre vingtième anniversaire. Le cas du COPUDEVER apparaît dans cette vidéo.
- En avril, nous avons organisé un voyage à Oaxaca durant lequel nous avons rencontré PBI, Consortium, Código DH, EDUCA, Barca-DH, Witness for Peace, Ser Mixe, Tequio Jurídico et Unitierra.
ÉDUCATION POUR LA PAIX
- En février, nous avons travaillé avec l’équipe du Centre pour les droits de la femme au Chiapas (Cdmch) afin d’analyser quelles sont les parties prenantes dans les zones où le Cdmch est présent.
- Toujours en février, nous avons co-dirigé un atelier portant sur l’analyse des risques et mesures de protection de la région Sud du réseau Tous les droits pour tous, avec la participation d’organisations de Chiapas, Tabasco, Veracruz et Yucatan.
- Ce même mois, nous avons aussi animé la Journée « La défense de la terre et du territoire : Analyse et échange d’expériences », un espace de réflexion pour les personnes et organisations accompagnées par l’équipe du Mouvement suédois pour la réconciliation (SweFOR) au Mexique.
- En février, nous avons dispensé un espace d’analyse de la réalité avec un peu moins de 90 personnes appartenant à la paroisse de Independencia, zone frontière. Peu de temps après, nous avons fait la même chose avec plus de 200 représentants de la paroisse d’Altamirano, dans la communauté de Venustiano Carranza, dans la Forêt Lacandone.
- En mars, comme membre du Réseau de soutien de la Madre Tierra (RAMAT), nous avons co-animé une formation d’un jour et demi avec plus de 50 représentants de la paroisse de Cancuc.
TRAVAIL EN RESEAU
- Nous avons assisté aux réunions bimensuelles du Réseau pour la Paix (un espace d’action et de réflexion constitué de 10 organisations) dont le but est de soutenir les processus de paix et de réconciliation au Chiapas.
- En mars, nous avons participé à la Veme réunion du Réseau des organisations d’accompagnement international du Mexique, Guatemala, Honduras et Colombie. Celle-ci s’est tenu à Bogota, en Colombie.
- En mai, nous étions présents lors de la « Rencontre des peuples pour l’échange d’expériences face aux menaces d’accaparement des terres par les mégaprojets ». Elle a eu lieu à Chicomuselo, et a réuni plus de 60 personnes du Chiapas et du Oaxaca. Cette rencontre était organisée par le Centre Digna Ochoa AC, le Centre des Droits de l’Homme de Fray Bartolome de las Casas, le Comité pour la promotion et la défense de la vie Samuel Ruiz, et le SIPAZ ; et elle faisait partie d’un projet conjoint de Pax Christi international.
INFORMATION
- Nous avons reçu la visite de délégations, d’étudiant(e)s, de journalistes et de membres de notre coalition désireux de connaître ou d’approfondir leurs connaissances sur la situation au Chiapas et le travail du SIPAZ.
- Nous avons aussi organisé une délégation convoquée par l’organisation nord-américaine Global Exchange qui est venu au Chiapas durant une semaine au mois de mars.