ACTUALITÉ : Mexique – Nouveaux gouvernements, vieux problèmes
30/03/2007ACTUALITE : Chiapas – Multiplication des conflits
31/10/2007Il y a un an, dans un contexte social surchauffé, de sérieuses difficultés pour gouverner et de possibles accès de violence s’annonçaient pour le nouveau gouvernement de Felipe Calderón. Les protestations sociales tout au long de 2006 et les manifestations post-électorales massives reflétaient une société divisée et confrontée.
Un an plus tard, le contexte semble avoir changé, du moins si l’on s’en tient à ce que les mass médias nous disent. Bien que les raisons de fond derrière les non-conformités sociales qui se sont exprimées en 2006 n’aient pas été résolues, le nouveau gouvernement a réussi à travailler dans le cadre d’un apparent retour à la « normalité démocratique ».
Il s’est proposé une stratégie de « main de fer », en utilisant les forces armées pour sa mise en place (voir également le dossier dans ce bulletin). Cependant, les opérations contre le crime organisé et le trafic de drogues ne semblent pas avoir atteint leurs objectifs : il ne se passe pas un jour sans qu’une exécution, une embuscade ou un échange de coups de feu ne soient rapportés. Depuis le début de l’année, le nombre de personnes exécutées a dépassé 1200.
En matière économique, l’élaboration du Plan National de Développement a avancé, un de ses aspects fondamentaux étant l’Etat de Droit et la sécurité. Le nouveau lancement du controversé Plan Puebla Panama1 a été confirmé avec la réalisation en avril d’une réunion à Campeche (au Mexique), à laquelle des chefs d’Etat d’Amérique Centrale et du Sud ainsi que des gouverneurs du sud du Mexique ont participé. De nouvelles lois approuvées ou en débat (sur le travail et fiscales en particulier) ont soulevé de fortes discussions et de nouveaux désaccords.
Le mouvement de López Obrador : une force politique avec laquelle il faut continuer à compter
Comme signalé antérieurement, l’an dernier, le Mexique a traversé une grave crise politique dans le cadre du processus électoral. Andrés Manuel López Obrador (AMLO), ex candidat présidentiel pour le Parti de la Révolution Démocratique (PRD, en alliance avec Convergence et le Parti du Travail, PT) avait dénoncé une fraude électorale à son encontre. Depuis lors, il a essayé de canaliser politiquement les 15 millions de personnes qui avaient voté pour lui ainsi que de renforcer la Convention Nationale Démocratique (CND) formée en septembre 2006 y qui l’a nommé « président légitime ». Il s’est proposé de visiter les 2500 municipalités du pays. Parallèlement, un réseau national de représentants du « Gouvernement Légitime ». A ce jour, un million de personnes se sont enregistrées, l’objectif étant d’atteindre les 5 millions à la fin de l’an prochain.
Ce processus a été très peu couvert par les mass médias. En juin, l’équipe d’AMLO a dénoncé un nouveau coup porté contre lui lorsque HSBC (Hong Kong & Shanghai Bank Corporation) a décidé, « parce que cela répondait à ses intérêts » de fermer un compte qui permettait aux partisans du « gouvernement légitime » de déposer leurs contributions.
Même si beaucoup signalaient la perte de souffle du mouvement autour de López Obrador du fait de son moindre pouvoir de mobilisation, le 1er Juillet, la place principale de Mexico s’est à nouveau remplie. Lors de cet évènement, le Front Progressiste Réuni (FAP, formé par les trois partis qui avaient soutenus AMLO durant les élections de 2006) a réaffirmé AMLO comme « président légitime » du Mexique. López Obrador a commencé son discours en affirmant : « A un an de la fraude électorale, nous pouvons dire avec orgueil et détermination que la droite et ses alliés se sont trompés. Nous sommes là, nous continuons là, convaincus plus que jamais de la nécessité de mener à bien un projet alternatif de Nation ».
Il a ensuite abordé les principaux problèmes qui ont préoccupé la population de manière prioritaire au cours des derniers mois comme la loi de l’ISSSTE (réforme du travail pour les fonctionnaires) qui a été un des thèmes de manifestations massives en mai, la migration ou la situation des paysans. Quant à la réforme fiscale annoncée par le nouveau gouvernement, AMLO a exprimé : « j’appelle respectueusement les députés et sénateurs du Front Ample Progressiste à n’approuver la dite réforme fiscale sous aucun prétexte. Zéro négociation avec ceux qui maintiennent une politique contraire au peuple ou qui offrent la souveraineté nationale à l’étranger ».
Depuis, la gauche mexicaine est sous tension entre une logique de mouvement social et une autre dynamique qui respecte la vie institutionnelle et des partis politiques. Par exemple, en s’opposant à la détermination de rejeter le projet de réforme fiscale adoptée par la CND, le Conseil National et les gouverneurs du PRD ont rejeté les « positions maximalistes » et ont décidé de ne pas s’exclure des discussions portant sur le thème au sein du Congrès. Il faut également souligner que dans de nombreux processus électoraux locaux depuis l’an dernier l’unité du FAP ne s’est pas maintenue. Ces partis font l’objet de luttes et de jeux de pouvoir internes peu propices à jouer un rôle d’opposition articulée.
L’Autre Campagne continue
A la fin mars, lors d’un évènement réalisé à San Cristóbal (Chiapas), Via Campesina et le « Mouvement des Sans Terres » (MST) du Brésil se sont joints à l’EZLN dans leur appel à lancer une « Campagne Mondiale pour la Défense des Terres et les Territoires Indiens et Paysans ». A la mi-avril, plus de 200 organisations et personnes de 40 pays s’étaient solidarisées avec cette campagne.
La seconde étape de l’Autre Campagne, une initiative promue par l’Armée Zapatiste de Libération Nationale (EZLN) pour former un front de lutte anticapitaliste de gauche en 2005, a débuté avec la sortie de trois délégations de commandants, commandantes et le sous commandant Marcos qui ont parcouru le nord du pays jusqu’à début juin.
En mai, à un an des faits de violence survenus à Atenco, le Front des Peuples en Défense de la Terre de San Salvador Atenco, membre de l’Autre Campagne, a dénoncé le manque de volonté politique pour punir les coupables des deux assassinats, 26 viols et actes de torture. Pour plusieurs analystes, Atenco a représenté le début de la criminalisation de la lutte sociale. Ce fait semble s’être confirmé quelques jours plus tard lorsqu’un juge a condamné trois des leaders de ce mouvement à 67 ans de prison pour « l’équivalent de séquestration » (pour avoir détenu des fonctionnaires pendant quelques heures).
Du 21 au 30 Juillet, la Seconde Rencontre des Peuples du Monde devant les Peuples zapatistes a été organisée dans trois de 5 « Caracoles » zapatistes avec la participation de plus de trois mille personnes.
Réapparition de « l’option armée »
Récemment, l’Armée Populaire Révolutionnaire (EPR), dont la présence est connue au Guerrero, Oaxaca et Chiapas s’est rendue responsable de 8 explosions dans des conduits de Pétroles Mexicains (Pemex) situés à Guanajuato et Querétaro. Ils ont expliqué qu’elles font partie d’une campagne de harcèlement contre le gouvernement de Felipe Calderón et ont exigé de voir réapparaître en vie de deux de ses membres disparus à Oaxaca depuis le mois de mai. Ils ont ensuite averti qu’ils réaliseraient de nouvelles attaques jusqu’à ce que leurs membres soient libérés.
Quelques jours plus tard, le Mouvement Révolutionnaire Lucio Cabañas Barrientos (groupe armé qui avait revendiqué l’explosion de bombes dans les bureaux du Tribunal Electoral et du Parti Révolutionnaire Institutionnel, à Mexico, en novembre 2006) a exigé la présentation en vie des membres de l’EPR disparus et a appelé ses propres militants à être attentifs « pour agir militairement ». A la fin juillet, les Forces Armées Révolutionnaires du Peuple (FARP, une scission de l’EPR) ont averti qu’elles étaient « en pleine discussion pour décider ce que personne ne veut mais tout ce qui se passe de manière accélérée nous tire vers là ». Il a été signalé de manière réitérée que la fermeture de voies de dialogue et négociation pourraient pousser les mouvements sociaux à opter pour des formes de lutte plus radicales voire violentes.
Fortes remises en question en matière de droits humains
En mars, le Rapporteur Spécial de l’Organisation des Nations Unies sur les Droits humains et les Libertés Fondamentales des Peuples Autochtones, Rodolfo Stavenhagen a signalé que le Mexique est l’exemple d’un pays ayant tendance à criminaliser la protestation sociale des peuples indiens et à la répression exercée par la force publique2.
En avril, le président de la Commission Interaméricaine des Droits humains (CIDH), Florentín Meléndez, a visité le Mexique. Dans le rapport que les organisations civiles lui ont remis, elles soulignent le fait que le gouvernement du président Calderón a donné peu d’éléments quant au profil qu’il maintiendrait en matière des droits humains : « il n’a réalisé aucun discours public sur ce que sa politique quant à ce thème serait ». La CIDH a critiqué la grande quantité d’attaques contre les défenseurs des droits humains au Mexique. Au Chiapas, le Centre des Droits Humains Fray Bartolomé de Las Casas a comptabilisé 20 agressions en 2006. Le cas le plus récent : en février, le Centre d’Investigations Economiques et Politiques pour l’Action Communautaire (CIEPAC) a reçu une menace de mort anonyme.
En mai, la présidente d’Amnesty International, section Mexique, a affirmé que la politique du nouveau gouvernement en matière de droits humains »a été décevante. Jusqu’à présent il n’a pas montré la volonté d’élaborer des programmes qui répondent aux graves violations » existantes. Elle a signalé que l’impunité est le phénomène le plus enraciné ‘dans tous les cas d’abus des droits humains au Mexique et c’est également le défi le plus important de ce gouvernement »3.
Chiapas : entre impunité et nouveaux conflits
En avril, en Espagne, Luís H. Álvarez, responsable de la Commission Nationale pour le Développement des Peuples Indiens et ex-mandataire gouvernemental pour la Paix au Chiapas a déclaré que pour résoudre la situation de marginalisation des communautés indigènes du Mexique il n’était pas nécessaire de résoudre le conflit au Chiapas, ce qu’il n’a pas même reconnu comme tel. Il a signalé que l’« EZLN n’était plus un interlocuteur pour le gouvernement de Felipe Calderón », vu que selon lui, il ne représente ni n’est formé par des communautés indigènes4.
En tous les cas, plusieurs aspects liés au conflit armé qui a débuté avec le soulèvement zapatiste en 1994 se maintiennent et exigent une réponse à ce jour. Une preuve de ce fait, en mars, des groupes de déplacés du fait de la militarisation et de la violence ont exigé une solution à leurs vieilles demandes au nouveau gouverneur Juan Sabines : « Nous avons vécu le déplacement forcé de nos lieux d’origine, certains depuis 1994. Nous avons souffert le manque de respect à nos droits comme indigènes et non indigènes, des menaces, la violence, les mauvais traitements à nos femmes et enfants, la faim et la mort ».5
D’un autre côté, le gouverneur a annoncé « la création d’un Ministère Public Spécial pour le cas Acteal (…) afin d’établir la vérité sur les [45] homicides perpétrés le 22 décembre 1997, qui ont blessé la conscience du Chiapas et du Mexique, et ne resteront pas sans être punis ». Cependant, jusqu’à ce jour, ce groupe n’a pas présenté de rapports informant des actions prises pour remplir cette fonction.
En ce qui concerne la militarisation (voir également le dossier à l’intérieur de ce bulletin), plusieurs villages continuent à demander la sortie de l’armée de leurs terres, par exemple, en mars, Nuevo Poblado 24 de Diciembre (auparavant Nuevo Momón)6. En juillet, le Centre d’Analyses Politiques et d’Investigations Sociales et Economiques (CAPISE) a souligné que bien que l’armée a retiré plusieurs positions militaires de nouveaux corps d’élite dotés ‘une plus grande capacité offensive et répondant directement au Camp Militaire Numéro Un de Mexico et non plus aux responsables des zones militaires au Chiapas ont été mis en place7.
Parallèlement, plusieurs organisations sociales et non gouvernementales ont dénoncé la réactivation de groupes paramilitaires dans la zone Nord et Jungle du Chiapas. Un des groupes les plus signalés a été l’Organisation pour la Défense des Droits Indigènes et Paysans (OPDDIC), proche du Parti Révolutionnaire Institutionnel (PRI). En novembre 2006, ses membres ont affirmé « Nous exigeons la désoccupation immédiate des terrains occupés par les bases de soutien de l’EZLN (…), et s’ils ne le font pas les propriétaires prendront les mesures nécessaires pour récupérer les terres qui leur correspondent légalement ».
En mars, le dirigeant de la OPDDIC, Pedro Chulín et pour le moins 25 militants ont été détenus par le Ministère Public pour clarifier l’agression présumée et la détention dont trois journalistes auraient fait l’objet. Huit d’entre eux sont encore en garde à vue domiciliaire et l’organisation semble avoir baissé son profil.
De manière généralisée, les conflits autour des terres « récupérées » par les bases de soutien zapatistes après le soulèvement de 1994 se sont’ accrus. Il s’agirait d’entre 500 et 700 mille hectares. La problématique agraire au Chiapas est beaucoup plus ample.
Un cas exemplaire : le 13 novembre 2006, une attaque a été réalisée contre la communauté Viejo Velasco, municipalité d’Ocosingo. Selon les témoignages des victimes, cette agression a été perpétrée par des habitants de Nueva Palestina, ainsi que par des personnes vêtues avec des uniformes de policiers de la Sécurité Publique. Le bilan a été de 4 morts, 4 disparus et le déplacement forcé de plus de 30 personnes.
Depuis ce moment, on a dénoncé le manque d’efforts de la part des autorités pour trouver les personnes disparues. Le 6 juillet dernier, des membres de la famille des victimes et une Commission Civile d’Observation ont trouvé des restes humains et les vêtements de pour le moins deux personnes. Ces vêtements auraient appartenu à deux des disparus, ce qui augmenterait le bilan à 6 personnes tuées lors de l’agression.
Un autre type de cas: depuis 2006, le Comité de Bon Gouvernement (JBG) des Hauts Plateaux a annoncé que « les bases de soutien zapatistes de la communauté « Huitepec Ocotal seconde section » [près de San Cristóbal] se proposent de déclarer 102 hectares comme « Réserve écologique Communautaire zapatiste » ». Presque en même temps, un décret officiel a déclaré la création de l’Aire Naturelle Protégée Huitepec-Alcanfores, qui inclut la Réserve Zapatiste. Pour accroître leur contrôle de la zone, la JBG a installé des campements civils d’observation.
Le Centre des Droits humains Fray Bartolomé de las Casas a signalé que le gouvernement n’a pas respecté la Convention 169 de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) et la Recommandation réalisée par le Rapporteur Spécial sur les droits humains des peuples indiens, Rodolfo Stavenhagen (2003): « La création de nouvelles réserves écologiques dans des régions indigènes devra se faire après avoir consulté les communautés affectées, et le gouvernement devra respecter et appuyer la décision et le droit des peuples indiens à établir des réserves écologiques communautaires dans leur territoire »
Un autre thème fréquent dans les processus d’organisation locaux a trait aux hauts tarifs de l’électricité. En juin, plus de 2000 indiens et paysans des zones Frontière, Jungle et Hauts Plateaux du Chiapas, membres de l’Autre Campagne, ont réalisé une marche à Comitán pour protester contre la répression exercée par la Commission Fédérale d’Electricité (CFE) quand ils se résistent à payer.
Oaxaca : de nouvelles confrontations rappellent que la problématique politique et sociale dans cet état n’a pas été résolue
En mars, le rapport final de la Commission Civile Internationale d’Observation des Droits Humains (CCIODH) a affirmé que les opérations policières mises en place à Oaxaca à la fin 2006 n’avaient pas pour objectif de rétablir l’ordre public après le conflit social prolongé qui avait débuté en juin 2006, mais « de chercher une forme de paralysie et d’immobilisation sociale ». En conférence de presse, ils ont souligné que ce serait « une ingénuité de penser que le conflit est résolu », et ils ont averti que « remettre à plus tard les mesures de justice pourrait relancer la violence ».
Dans ces mêmes dates, le responsable de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH), José Luis Soberanes, a reconnu que pendant le conflit, de graves violations des droits humains se sont produites (tortures, détentions arbitraires et la mort de pour le moins 20 personnes). Il a affirmé que le conflit « n’est pas encore résolu, sa solution a été remise à plus tard, mais il continue d’être en état d’ébullition et un conflit social plus violent peut survenir ».
Cependant le thème ne fait plus la Une des journaux. Le 14 juin, un an après le début du conflit, l’Assemblée Populaire des Peuples de Oaxaca (APPO) a conclu sans incident une marche massive. Face à cette manifestation, le gouverneur Ulises Ruiz a assuré que la situation dans l’état était normale, vu que les marches font partie de la vie quotidienne et que le conflit qui avait éclaté en 2006 était complètement dépassé.
Le gouvernement fédéral a également pris ses distances. Le Ministre de l’Intérieur, Francisco Ramírez Acuña, a dit que les mobilisations dans cette entité et les exigences de l’APPO sont une responsabilité exclusive du gouverneur: « nous avons répondu pleinement à ce qui nous correspondait; c’est au tour du gouverneur Ruiz de résoudre (le conflit) à temps pour éviter qu’il ne se réactive « .
Le 16 juillet, une semaine avant le début des fêtes traditionnelles dite de la Guelaguetza, la violence a à nouveau éclaté à Oaxaca : pendant plus de trois heures, des membres et sympathisants de l’APPO se sont affrontés à la police, laissant un bilan de pour le moins 40 blessés et 60 détenus.
Face à ces faits, l’APPO a demandé au Ministère de l’Intérieur de reprendre les négociations pour empêcher une »nouvelle campagne de répression » et de trouver une solution au conflit. La réponse fédérale a été que tant que le thème à discuter serait la démission du gouverneur Ulises Ruiz, l’installation d’une table de négociation n’était pas en son pouvoir. Quelques jours plus tard, des milliers d’habitants d’Oaxaca ont réalisé une marche silencieuse qui a eu lieu sans incidents au milieu d’une forte mobilisation policière.
Le lundi 23 juillet, premier jour des festivités régionales, la « Guelaguetza officielle » a pu être organisé au milieu d’un état de siège virtuel. Erangelio Mendoza, un conseiller de l’APPO a affirmé « Ils ont pu emmener des gens à l’auditoire Guelaguetza seulement avec la présence de la police et en les conduisant directement sur place ». Parallèlement, dans les rues du centre de la capitale de Oaxaca, des milliers de personnes ont à nouveau manifesté.
S’il n’y a pas eu d’affrontements ce jour là, on craint que la violence puisse resurgir. Il faut souligner que des élections étatiques auront lieu le 5 août, un fait qui pourrait provoquer de nouvelles tensions. D’un autre coté, les signalements de possibles liens entre l’APPO et l’Armée Populaire Révolutionnaire (EPR) pourraient justifier des actions répressives de plus grande ampleur.
Notes
- Proposition de coopération qui cherche à intégrer économiquement la région mésoaméricaine pour promouvoir son développement. (Retour…)
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