Depuis le 19 octobre, des milliers de migrants -y compris des mineurs, des femmes et des personnes âgées- ont commencé à entrer au Mexique en caravanes dans le but d'atteindre les États-Unis (voir article).
Les chiffres du déplacement forcé ont atteint fin 2017 des niveaux dramatiques au Mexique. Jamais depuis le conflit armé de 1994 les données chiffrées n’avaient été aussi inquiétantes dans des états comme le Chiapas.
Dans un état multiculturel comme le Chiapas, qui avec celui du Oaxaca hébergent la plus grande diversité des peuples originaires au Mexique, la lutte pour le droit des peuples à disposer d’eux même et pour leur autonomie est historique. Dans les années 90, lors des Accords de San Andrés sur le droit et la culture indigène, ce droit se trouvait déjà au cœur des revendications des zapatistes.
Du 8 au 10 mars 2018, la Première Rencontre Internationale, Politique, Artistique, Sportive et Culturelle des Femmes qui luttent a eu lieu au Caracol zapatiste de Morelia, région de Tzotz Choj, Chiapas.
La crise migratoire mondiale est indéniable, et aggravée par des lois et des accords centrés uniquement sur le contrôle des frontières des pays de destination des personnes migrantes et réfugiées. Pas sur le respect des droits humains, une valeur que tous les pays disent pourtant partager.
En avril, la Chambre des Sénateurs a ratifié l'Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (TTP-11 ou CPTPP), le Mexique étant le premier pays de ceux qui l'intègrent à le faire.
Le 25 janvier, la localité de San Cristóbal de las Casas a reçu Vidulfo Rosales Sierra, avocat et défenseur des droits de l'homme, et lui a remis le prix jTatic Samuel Jcanan Lum 2018.
Du 8 au 17 de novembre 2017, Victoria Tauli-Corpuz (indigène philippine), rapporteuse spéciale de l'Organisation des Nations Unies (ONU) sur le droit des peuples autochtones, était au Mexique en visite officielle.
Le 7 septembre 2017, un séisme de magnitude 8,2 sur l’échelle de Richter a dévasté le Oaxaca, affecté la zone de l’isthme de Tehuantepec, ainsi qu’une partie de la côte du Chiapas. Il s’agit des deux états mexicains les plus pauvres du pays.
La conservation, la résilience et le soin apporté aux ressources naturelles nous concerne tous et toutes, quels que soient notre pays, notre continent, notre profession, notre race ou notre religion : LA TERRE N’EN PEUT PLUS.