Le 2 juin, Claudia Sheinbaum a été élue première femme présidente du Mexique, avec 30 points de pourcentage d'avance sur la candidate suivante, Xóchitl Gálvez (du PRI, PAN et PRD, partis historiques du Mexique).
Le 2 juin 2024, plus de 98 millions de citoyen.ne.s mexicain.e.s ont été appelé.e.s à voter lors des plus grandes élections jamais organisées au Mexique.
En mars, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les Droits de l'Homme, Volker Türk, a déclaré que les prochaines élections au Mexique « doivent être préservées de la violence ». Le 2 juin, ces élections permettront de désigner plus de 20 000 fonctionnaires, dont le chef de l'État, ainsi que les membres des deux chambres du Congrès et un large éventail de représentants et d'autorités locales et étatiques.
En juin, le président Andrés Manuel López Obrador (AMLO) a reconnu que, sous son gouvernement, les homicides ont dépassé ceux commis lors des administrations précédentes.
Selon la Fédération mexicaine des organismes publics de défense des droits de l'Homme, on comptre 105 871 personnes disparues au Mexique depuis 1964, un chiffre qui comprend des épisodes tels que la Sale Guerre au Guerrero ou le conflit zapatiste au Chiapas.
En septembre, la Chambre des députés a approuvé l'initiative du président Andrés Manuel López Obrador (AMLO) qui octroie le contrôle total de la Garde nationale au Ministère de la Défense Nationale.
Dans ce qui est désormais considéré comme crise des droits humains au Mexique, on observe de multiples thèmes qui font l’objet de préoccupation. Aucun d’entre eux ne laissent entrevoir une possible amélioration à court terme.
Les meurtres des journalistes Yesenia Mollinedo Falconi et Sheila Johana García Olvera, survenus le 9 mai 2022 à Veracruz, ainsi que celui de Luis Enrique Ramírez Ramos, journaliste et analyste politique qui avait été enlevé et assassiné quatre jours plus tôt dans le nord du pays, a porté le bilan des journalistes exécutés au Mexique depuis le début de 2022 à 11.
En mars, Amnesty International (AI) a présenté son rapport sur la situation des droits humains en 2021 et au début de 2022 lors d'un événement organisé à Mexico
Dix ans après l'entrée en vigueur de la loi pour la protection des défenseur.e.s des droits humains et des journalistes, en janvier, le ministère de l'Intérieur a entamé des travaux pour la réformer.
En septembre, le président Andrés Manuel López Obrador (AMLO) a présenté son troisième rapport gouvernemental dans lequel il a abordé la situation des droits humains. Bien qu'il ait déclaré que "les droits de l'homme ne sont pas bafoués" au Mexique, plusieurs organisations civiles ont contredit ses déclarations.
Le Mexique a organisé le 6 juin dernier des élections considérées comme les plus importantes de l'Histoire du pays, puisque plus de 20 000 postes élus au suffrage universel ont été renouvelés: 500 membres de la Chambre des députés, les gouverneurs de 15 états et des milliers de postes dans les congrès locaux et les mairies.
Le 6 juin, des élections auront lieu au Mexique au cours desquelles 500 sièges à la Chambre des Députés, et plus de 20 300 postes locaux, dont 15 gouverneurs, seront soumis à suffrage. Elles se dérouleront en pleine pandémie de COVID-19.
Le 10 décembre, à l'occasion de la Journée Internationale des Droits de l'Homme, le rapport “ Deuxième année, une nouvelle politique des droits de l'Homme et Présentation du Programme National des Droits de l'Homme » a été présenté par le ministère de l'Intérieur.
Pour comprendre le rôle que les forces armées militaires (FAM) jouent aujourd'hui au Mexique, il est nécessaire de revenir sur les événements qui ont déclenché l'incursion de l'armée dans des actions de sécurité publique.