Le 2 juin, Claudia Sheinbaum a été élue première femme présidente du Mexique, avec 30 points de pourcentage d'avance sur la candidate suivante, Xóchitl Gálvez (du PRI, PAN et PRD, partis historiques du Mexique).
En mars, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les Droits de l'Homme, Volker Türk, a déclaré que les prochaines élections au Mexique « doivent être préservées de la violence ». Le 2 juin, ces élections permettront de désigner plus de 20 000 fonctionnaires, dont le chef de l'État, ainsi que les membres des deux chambres du Congrès et un large éventail de représentants et d'autorités locales et étatiques.
Selon la Fédération mexicaine des organismes publics de défense des droits de l'Homme, on comptre 105 871 personnes disparues au Mexique depuis 1964, un chiffre qui comprend des épisodes tels que la Sale Guerre au Guerrero ou le conflit zapatiste au Chiapas.
En septembre, la Chambre des députés a approuvé l'initiative du président Andrés Manuel López Obrador (AMLO) qui octroie le contrôle total de la Garde nationale au Ministère de la Défense Nationale.
En mars, Amnesty International (AI) a présenté son rapport sur la situation des droits humains en 2021 et au début de 2022 lors d'un événement organisé à Mexico
Le vingt-septième rapport d'activités du Centre des droits humains de la montagne Tlachinollan “Ton nom que je n'oublie jamais” présente le panorama dans lequel se développe une crise des droits de l'homme qui, depuis des décennies, a maintenu ouvertes les plaies de la population de Guerrero.
Dix ans après l'entrée en vigueur de la loi pour la protection des défenseur.e.s des droits humains et des journalistes, en janvier, le ministère de l'Intérieur a entamé des travaux pour la réformer.
En septembre, le président Andrés Manuel López Obrador (AMLO) a présenté son troisième rapport gouvernemental dans lequel il a abordé la situation des droits humains. Bien qu'il ait déclaré que "les droits de l'homme ne sont pas bafoués" au Mexique, plusieurs organisations civiles ont contredit ses déclarations.
Le 10 décembre, à l'occasion de la Journée Internationale des Droits de l'Homme, le rapport “ Deuxième année, une nouvelle politique des droits de l'Homme et Présentation du Programme National des Droits de l'Homme » a été présenté par le ministère de l'Intérieur.
Pour comprendre le rôle que les forces armées militaires (FAM) jouent aujourd'hui au Mexique, il est nécessaire de revenir sur les événements qui ont déclenché l'incursion de l'armée dans des actions de sécurité publique.
En août, Mike Ryan, le directeur du Département des Urgences Sanitaires de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a déclaré que l’ampleur de la pandémie par COVID-19 pourrait être sous-estimée au Mexique vu le peu de tests qui y sont pratiqués.
Au cours des dernières semaines, le Mexique est devenu l'un des pays où l'on compte le plus grand nombre de cas de Covid-19 dans le monde avec au moins plus d'un demi-million de cas de contagion (sixième place) et, à la mi-août, l'un des pays où le taux de mortalité est le plus élevé (troisième place), avec plus de 50 000 décès.
En décembre, le président Andrés Manuel López Obrador (AMLO) a délivré un message célébrant sa première année de mandat. Il a souligné que sur les 100 engagements qu'il a pris lors de sa campagne, il en a déjà accompli 89.
En juin 2019, les gouvernements d'Andrés Manuel López Obrador (AMLO) et de Donald Trump passaient un accord selon lequel le Mexique s'engageait à prendre des mesures pour enrayer le niveau de migration vers les Etats-Unis depuis son territoire.
Aussi bien pendant sa campagne qu'au moment de sa victoire électorale en 2018, le président Andrés Manuel López Obrador (AMLO) a promis au Mexique de grands changements.