Depuis son entrée en fonction en janvier, le président américain Donald Trump a signé une multitude de décrets, dont plusieurs ont de fortes conséquences immédiates ou potentielles à échelle mondiale et, en particulier, au Mexique.
Depuis plusieurs années, diverses organisations de défense des droits de l'Homme et des collectifs de familles qui recherchent leurs disparus documentent et dénoncent la crise des disparitions au Mexique. En 2023, on a atteint avec étonnement le chiffre alarmant de 100 000 personnes disparue ; actuellement, ce chiffre dépasse les 116 000.
En mars, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les Droits de l'Homme, Volker Türk, a déclaré que les prochaines élections au Mexique « doivent être préservées de la violence ». Le 2 juin, ces élections permettront de désigner plus de 20 000 fonctionnaires, dont le chef de l'État, ainsi que les membres des deux chambres du Congrès et un large éventail de représentants et d'autorités locales et étatiques.
Des organisations de la société civile du Chiapas ont uni leurs voix pour rendre visible et exiger que la situation de violence vécue depuis 2021 dans la région frontalière et de la Sierra de cet état soit reconnue et combattue.
En janvier, le rapport « Voter au milieu des balles : comprendre la violence politico-criminelle au Mexique » a été présenté. Il documente qu'en 2023 il y a eu 574 incidents de violence politico-criminelle.
Les 9 et 10 janvier, le Xème Sommet des leaders nord-américains s'est tenu à Mexico. Avant la réunion, diverses organisations civiles des trois pays ont envoyé une lettre aux présidents du Mexique, des États-Unis et du Canada leur demandant d’aborder « les crises les plus urgentes de notre temps : la violence armée, la destruction de l'environnement et la criminalisation de la migration ».