Depuis son entrée en fonction en janvier, le président américain Donald Trump a signé une multitude de décrets, dont plusieurs ont de fortes conséquences immédiates ou potentielles à échelle mondiale et, en particulier, au Mexique.
Ces dernières années, en raison de sa situation géographique qui relie le nord au sud du continent américain, le Chiapas est devenu un territoire disputé par différents groupes criminels, ce qui a entraîné une augmentation alarmante de la violence dans l'état.
Les récentes élections aux États-Unis ravivent le dicton : « pauvre Mexique, si loin de Dieu, si proche des États-Unis ». Le candidat élu Donald Trump a déclaré qu'il imposerait une augmentation des droits de douane de 25 % contre le Mexique si le gouvernement de Claudia Sheinbaum ne parvenait pas à contenir le flux de migrants et le trafic de fentanyl à travers les 3 000 kilomètres de frontière que les deux pays partagent.
En mars, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les Droits de l'Homme, Volker Türk, a déclaré que les prochaines élections au Mexique « doivent être préservées de la violence ». Le 2 juin, ces élections permettront de désigner plus de 20 000 fonctionnaires, dont le chef de l'État, ainsi que les membres des deux chambres du Congrès et un large éventail de représentants et d'autorités locales et étatiques.
En janvier, le rapport « Voter au milieu des balles : comprendre la violence politico-criminelle au Mexique » a été présenté. Il documente qu'en 2023 il y a eu 574 incidents de violence politico-criminelle.
En juin, le président Andrés Manuel López Obrador (AMLO) a reconnu que, sous son gouvernement, les homicides ont dépassé ceux commis lors des administrations précédentes.
En décembre, le président Andrés Manuel López Obrador (AMLO) a délivré un message célébrant sa première année de mandat. Il a souligné que sur les 100 engagements qu'il a pris lors de sa campagne, il en a déjà accompli 89.
De juillet à septembre, le mouvement des enseignants qui s'opposent à la réforme de l'éducation approuvée en 2013 a fait jour après jour la Une des journaux mexicains. Après les actes de répression à Nochixtlan, au Oaxaca, qui ont fait 8 morts et des dizaines de blessés, des négociations entre le Ministère de l'Intérieur et des représentants de la Coordination Nationale des Travailleurs de l’Éducation (CNTE) ont été ouvertes début juillet