Le 2 juin, Claudia Sheinbaum a été élue première femme présidente du Mexique, avec 30 points de pourcentage d'avance sur la candidate suivante, Xóchitl Gálvez (du PRI, PAN et PRD, partis historiques du Mexique).
Le 2 juin 2024, plus de 98 millions de citoyen.ne.s mexicain.e.s ont été appelé.e.s à voter lors des plus grandes élections jamais organisées au Mexique.
En mars, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les Droits de l'Homme, Volker Türk, a déclaré que les prochaines élections au Mexique « doivent être préservées de la violence ». Le 2 juin, ces élections permettront de désigner plus de 20 000 fonctionnaires, dont le chef de l'État, ainsi que les membres des deux chambres du Congrès et un large éventail de représentants et d'autorités locales et étatiques.
En janvier, le rapport « Voter au milieu des balles : comprendre la violence politico-criminelle au Mexique » a été présenté. Il documente qu'en 2023 il y a eu 574 incidents de violence politico-criminelle.
En septembre, la Chambre des députés a approuvé l'initiative du président Andrés Manuel López Obrador (AMLO) qui octroie le contrôle total de la Garde nationale au Ministère de la Défense Nationale.
Dix ans après l'entrée en vigueur de la loi pour la protection des défenseur.e.s des droits humains et des journalistes, en janvier, le ministère de l'Intérieur a entamé des travaux pour la réformer.
Si vous avez l'occasion de voir un documentaire qui vous montre des images des années 60 et 70 au Chiapas, il n'est pas difficile de commencer à penser que ces mêmes images auraient pu être tournées aujourd'hui. Plus de 50 ans après ces plans originaux, dans de nombreuses régions de l'état, le temps semble s’être arrêté. Plus que le temps, la justice…
Pour comprendre le rôle que les forces armées militaires (FAM) jouent aujourd'hui au Mexique, il est nécessaire de revenir sur les événements qui ont déclenché l'incursion de l'armée dans des actions de sécurité publique.
En juin 2019, les gouvernements d'Andrés Manuel López Obrador (AMLO) et de Donald Trump passaient un accord selon lequel le Mexique s'engageait à prendre des mesures pour enrayer le niveau de migration vers les Etats-Unis depuis son territoire.
Au mois de juin, le président états-unien Donald Trump a menacé de taxer les exportations mexicaines vers les États-Unis à hauteur de 5% si le Mexique n'agissait pas contre l'immigration clandestine.
Le 1er décembre, Andrés Manuel López Obrador (AMLO) est devenu le nouveau président du Mexique. Il a triomphalement remporté les élections avec 30 millions de voix et 53% des suffrages. Son parti Morena (Mouvement de Régénération Nationale) est devenu la première force politique du pays, 4 ans seulement après sa création.
Depuis le 19 octobre, des milliers de migrants -y compris des mineurs, des femmes et des personnes âgées- ont commencé à entrer au Mexique en caravanes dans le but d'atteindre les États-Unis (voir article).