Le 2 juin, Claudia Sheinbaum a été élue première femme présidente du Mexique, avec 30 points de pourcentage d'avance sur la candidate suivante, Xóchitl Gálvez (du PRI, PAN et PRD, partis historiques du Mexique).
En mars, le Haut Commissaire des Nations Unies pour les Droits de l'Homme, Volker Türk, a déclaré que les prochaines élections au Mexique « doivent être préservées de la violence ». Le 2 juin, ces élections permettront de désigner plus de 20 000 fonctionnaires, dont le chef de l'État, ainsi que les membres des deux chambres du Congrès et un large éventail de représentants et d'autorités locales et étatiques.
Selon divers rapports d'organisations mexicaines et internationales de défense des droits humains, les détentions arbitraires sont une pratique récurrente au Mexique.
En septembre, la Chambre des députés a approuvé l'initiative du président Andrés Manuel López Obrador (AMLO) qui octroie le contrôle total de la Garde nationale au Ministère de la Défense Nationale.
Dans ce qui est désormais considéré comme crise des droits humains au Mexique, on observe de multiples thèmes qui font l’objet de préoccupation. Aucun d’entre eux ne laissent entrevoir une possible amélioration à court terme.