La misère et le manque d’opportunités du fait de la baisse des prix des produits agricoles ont conduit de nombreuses communautés du Oaxaca à s’impliquer dans la culture de stupéfiants. Le manque de communication dans certaines zones, par exemple dans la Sierra Sur, a rendu plus facile l’utilisation des terres défrichées par les bûcherons de la part des trafiquants de drogue La production croissante de pavot et de marihuana dans la zone Sierra place le Oaxaca comme l’un des états avec la plus forte augmentation du trafic de drogue au Mexique au cours de la dernière décennie. Il faut ajouter que le Oaxaca est également un état de transit vers le centre nord du Mexique et les États Unis.

En janvier 2012, le Commandant de la huitième Région Militaire, Alberto Martínez Herrera a admis la présence dans l’état de plusieurs groupes criminels qui se dédient au trafic de drogue: les Zetas, Cartel du Golfe, Beltrán Leyva, Cartel de Sinaloa, organisations criminelles locales comme los Díaz Pantoja et Díaz Parada, en plus d’autres groupes de délinquance organisée comme ceux qui se consacrent a l’extorsion et aux enlèvements.

Il a affirmé qu’en 2010, l’état occupait la deuxième place en terme de saisies de cocaïne par la voie maritime (100 tonnes furent détruites cette année-là). Bien que le Oaxaca n’occupe pas une place importante dans la production de drogue, le commandant a expliqué que le terrain accidenté de l’État a permis la plantation de marijuana et de pavot dans les régions comme le sud et nord de la Sierra.